Menaces sur l’application de l’article 39 : Adama Fomba met en garde

3

Face aux mécontentements de certains syndicats par rapport à l’application de l’article 39 du statut particulier des enseignants du primaire, du fondamental et du secondaire, le porte-parole des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, AdamaFomba, est sorti de son silence pour faire une mise en garde.

L’application de l’article 39 du statut particulier des enseignants du primaire, du fondamental et du secondaire n’est pas du gout de tous les syndicats dans notre pays. En effet, l’Union nationale des travailleurs du Mali a déposé un préavis de grève de 72 heures allant du 18 au 20 novembre 2020. Dans son cahier de charge l’UNTM déclare : « Pour l’égalité de chances et de traitement, pour la non-discrimination entre les travailleurs de même statut et de même catégorie l’UNTM exige l’octroi de d’indemnité et de primes de spécificités par catégories à tous les fonctionnaires de façon équitable ».

Afin de bénéficier des mêmes augmentations salariales que les enseignants du primaire, du fondamental et du secondaire grâce à l’application de l’article 39 de leur statut particulier, les professeurs de l’enseignement supérieur aussi ont déjà observé une grève de 48 heures les 3 et 4 novembre derniers.

Face à cette situation, le porte-parole des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, AdamaFomba est sorti de son silence pour faire une mise en garde. «Les choses vont dans le bon sens. Toutes les dispositions sont prises pour que l’application de l’article 39 du statut particulier des enseignants du primaire, du fondamental et du secondaire commence ce mois de novembre 2020. Pour moi, l’application de l’article 39 de notre statut devrait être une satisfaction pour toutes les centrales syndicales parce que cela permis d’amener la stabilité au niveau de l’éducation. Tous ceux qui s’opposeront à l’application de cet article 39 nous trouverons sur leur chemin. Nous pensons que l’UNTM est une grande centrale syndicale. Nous ne pensons pas que leur lutte soit de nous combattre, mais si tel est le cas, nous allons leur demander ce qui se passe réellement », a-t-il déclaré.

Salimata Diarra 

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. Les enseignants maliens aiment plus l’argent que de donner des cours, surtout au niveau du public les enseignants chôment les cours pour aller chercher l’argent dans le écoles privées au même moment ces enseignants sont payés pour les cours du public, c’est aussi de la corruption sous autre forme

    • 𝔹0ℕℑ0𝕌ℜ

      ℂ𝔄ℕI𝔹𝔄ℒ€_0ℂℂIЀℕŦ𝔄ℒ€ ?
      ℂ𝔄ℕI𝔹𝔄ℒI$ℳ0ℂℂIЀℕŦ𝔄ℒ€ ?

      𝓓€ℒ0¥𝔄ℒ€_0ℂℂI𝓓€ℕŦ𝔄ℒ€ ?
      𝓓€ℒ0¥𝔄𝕌X_0ℂℂI𝓓€ℕŦ𝔄𝕌X ?

  2. C’est vrai qu’on ne peut pas reprocher à des Syndicats, de revendiquer des améliorations de conditions de vies et de travail.
    Ce qui ” est reproché ” à l’UNTM, c’est d’avoir attendu toutes ces années sans bouger.
    Si les Syndicats-Enseignants n’avaient pas gagné leur combat… L’UNTM et les autres Syndicats qui revendiquent avec elle aujourd’hui, seraient encore dans leur torpeur.
    Maintenant, ils donnent l’impression de vouloir torpiller les acquis de leurs Camarades Syndicaux de l’Enseignement. C’est pas du tout sympa. C’est même méchant.
    Le mieux qui était à faire, est d’attendre la fin de la TRANSITION et l’arrivée d’un Président élu et son Gouvernement qui auront les coudés franches pour répondre à leurs aspirations.
    Je ne sais pas si les Maliens en ont conscience, mais cette TRANSITION est un Géant aux pieds d’argile. Pas les Femmes et les Hommes qui la composent. Mais le contexte. Je m’explique. Déjà cette ÉQUIPE a eu du mal à se mettre en place à cause des intransigeances de la CEDEAO.
    Les Jeunes Officiers ” non Politiques ” ont dû faire des concessions et renoncer peut-être à leurs ambitions de départ.
    Ils se voyaient eux-mêmes diriger cette TRANSITION…, ils ont dû revoir leurs Plans.
    Alors si nous commençons à lui mettre des bâtons dans les roues à cette TRANSITION…, on risque, soit de l’affaiblir, soit de pousser à bout les Militaires qui en ferait une dictature.
    A nous de voir… !
    Est-ce que ces Syndicats ne peuvent pas attendre la fin de la TRANSITION et l’arrivée d’une nouvelle ÉQUIPE d’élus… ???

    Vivement le Mali pour nous tous.

Comments are closed.