MEALN :Bientôt la création de 27 nouveaux CAP

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On peut dire sans risque de se tromper que le ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues nationales est rentré de plain pied dans la mise en œuvre des recommandations du forum de l’éducation.

la reforme de l’enseignement secondaire général et de l’enseignement fondamental entre autre, le conseil des ministres en sa session du vendredi dernier a adopté un projet de décret portant création de 27 autres nouveaux centres d’animation pédagogiques (CAP). Au nombre de 70 actuellement à travers le territoire les centres d’animation pédagogique ont été beaucoup décriés par certains parce que pour eux ces centre ne font correctement leur travail qui est l’amélioration la performance du personnel enseignant, la formation continue, le suivi et la supervision des enseignants et des directeurs d’écoles. C’est pour bien assurer ce travail que le ministère a décidé de créer ces 27 nouveaux centres d’animation pédagogiques. Pour le moment nous ignorons les lieux dans les quels ces CAP seront créés mais ce dont on est sûr c’est que ces 27 nouveaux viendront corriger les des insuffisances. Ces insuffisances sont liées notamment à la longueur des distances à parcourir dans les aires d’implantation, aux disparités géographiques et au nombre très élevé de directeurs d’écoles et d’enseignants à suivre et à encadrer

FSJP
Le mémoire coûte 75000F

La faculté des sciences juridiques et politique est bien connue pour les affaires qui se déroulent en son sein. Dans cette faculté tout s’achète et tout se vend, des notes jusqu’au diplôme en passant par la régularisation d’un étudiant exclu du système universitaire. Le tout dernier produit en vente dans la faculté c’est bien le mémoire de fin de cycle qui est considéré comme un document de recherche sur un thème bien donné produit par un étudiant en fin de cycle. Ce document qui initie l’étudiant à la méthode de la recherche est dirigé par un professeur de sa faculté, il sera ensuite publiquement apprécié par un jury qui lui attribuera une note et plus tard avoir accès à son diplôme. De nos cette méthode souffre de beaucoup d’insuffisances au sein de nos facultés, notamment à la FSJP où des partisans du moindre effort n’ont trouvé rien de mieux que de bafoué ce travail qui faut-il le rappeler prépare l’étudiant à la vie active dans le cadre de la recherche. En effet ces étudiants encouragés par des professeurs sans vergogne proposent de l’argent à leurs encadreurs pour leur produire un mémoire moyennant une somme de 75000F. Cette somme peut bien sûr varier selon le thème du mémoire ou que l’on soit fille ou garçon (vous conviendrez avec moi qu’au sein de nos écoles les filles ne sont pas traités au même pied d’égalité que les garçons) bref ça c’est un autre débat revenons plutôt à nos moutons. Après donc le payement de cette maudite somme, il vous suffit juste de fixer une date pour votre soutenance. Car la scène est faîte de tel sorte que personne hormis les metteurs en scène ne peut savoir que le travail n’est de vous et souvent le professeur peut vous attribuer une note sans que le jury ne statut sur le travail il lui faut juste signer le PV et le déposer à l’administration. Selon notre source cette pratique prend de plus de l’ampleur au sein de la faculté qui est sensée former les futurs cadres du Mali. Un étudiant qui voulu prendre ce chemin court nous dit « vaut mieux acheter un mémoire que de se laisser trainer par un professeur pendant 6 mois sans soutenir … nous faisons cela juste pour avoir le diplôme si non tout le monde sais les professeurs n’encadrent pas bien à la FSJP ». Ces propos nous amène à nous poser la question de savoir si il ne faut pas supprimer les mémoires à l’université ? Les professeurs de l’université me dirons certainement non, car chaque année l’Etat débrousse des millions de francs pour les encadrements de ces mémoires. En tout cas l’Etat doit revoir sa copie dans ce domaine afin de faire savoir à ces enseignants qui même s’ils ne sont pas nombreux ternissent l’image de notre université. Il faut donc leur faire savoir de l’université n’est pas un lieu pour se faire de l’argent encore moins sur les dos des pauvres étudiants qui assez souffert des années interminables.

La grève du SNESUP :
Les étudiants divisés

La grève du syndicat national de l’enseignement supérieur rentre dans son troisième mois, et cela commence à agacer certains étudiants de l’université de Bamako qui ont organisé une marche le vendredi passé pour le faire savoir. Cette marche était organisée par le collectif de l’ensemble des secrétaires généraux AEEM des différentes facultés hormis celui de l’école normale supérieure (ENSUP) et le secrétaire général de la coordination tous d’eux étant opposés à cette marche. A la veille déjà de la marche (jeudi) M. Hamadoum Traoré secrétaire général de la coordination a rencontré le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Officiellement c’était pour discuter du cahier de charge de l’AEEM avec le ministre et faire l’état de la grève des professeurs. Mais selon des sources bien informées Hamadoum était venu faire savoir au ministre que la marche prévue le lendemain n’est pas une idée à lui et il n’a rien avoir avec cette marche organisé selon lui par des étudiants qu’ils maîtrisent plus. Au cours de la marche d’ailleurs les étudiants ont voulu faire savoir à Hamadoum qu’il n’est plus un de leurs car ils scandaient des slogans comme « abas Hamadoum » ou encore « Hamadoum dégage ». Il a même failli être lynché par la foule devant l’ENSUP lorsqu’il a voulu demander des explications aux marcheurs. Pour le moment comme il a eu à le reconnaître lui-même le secrétaire général de l’AEEM n’a aucune prise sur « ces étudiants ». Cette situation s’explique par le fait que les étudiants accusent M. Traoré de ne jamais prendre la parole au nom des étudiants malgré les crises que traverse l’université depuis qu’il est secrétaire général. Cela n’étonne guère quand on sait comment Hamadoum Traoré a été élu secrétaire général de la coordination en empêchant les délégués de la FMOSP, FSJP et l’ENI de participer au congrès.
Ousmane Dicko
(Stagiaire)

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