Master en arbitrage et commerce international : La filière désormais fonctionnelle à la FDPRI

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La Faculté de Droit Privé (Fdpri) de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USjpb) a abrité le lancement de l’atelier des nouvelles filières de formation à la Fdpri, dont le Master en arbitrage et commerce international (Maci). La cérémonie était coprésidée par le secrétaire général du Ministère du Commerce, Sidi Mohamed Ickrach et Massa Makan Diabaté, conseiller technique au Ministère de l’enseignement supérieur, en présence du Vice Recteur de l’Usjpb, Moussa Djiré, Dieu donné Ouefio de l’OIF,  Ime Murigandé et Christian Validal Léon experts de l’OMC non moins formateurs de l’atelier, le Doyen de la Fdpri, Pr Daouda Sacko.

Fruit du partenariat Ministères du Commerce, Fdpri, l’Omc, l’Oif à travers son programme Hub And Spokes2 (renforcement de capacité dans les pays ACP), le Master Arbitrage et Commerce International (Maci) a pour objectif de former des juristes opérationnels et accomplis dans le domaine de l’arbitrage, du commerce international et de la recherche sur les questions relatives aux politiques commerciales de l’Omc. En plus de la formation classique en arbitrage et en droit du commerce international, le Maci offre à ses auditeurs l’opportunité d’acquérir des compétences solides en techniques de rédaction de contrat de commerce international, de mémoire d’arbitrage et même à conduire une assistance arbitrale.

Durant les trois jours de formations, les participants aborderont les modules comme l’introduction à l’Omc, l’Omc et le système commercial multilatéral, les principes fondamentaux et les exceptions, aperçu sur les accords commerciaux, les négociations commerciales, les règlements des différends commerciaux, les règlements des différends commerciaux : mise en situation, formation des gestionnaires et installation du centre de référence de l’Omc.

Selon Massa Makan Diabaté, ce master s’inscrit parfaitement dans le Programme d’appui au développement de l’enseignement supérieur (Pades). «L’idée de création cette table ronde est née d’un constat général que le Mali, à l’instar de tous les pays les moins avancés, participe peu au commerce mondial. Une situation qui est liée, en grande partie, à l’insuffisance des ressources humaines  qui maitrisent les défis et enjeux de la mondialisation économique et les mécanismes du système commercial multilatéral. Pour relever cet obstacle, l’un des défis majeurs est la formation des ressources humaines qui seront capables de concevoir et gérer des politiques commerciales cohérentes avec la vision de développement», a-t-il dit.

Pour Sidi Mohamed Ickrach, cet atelier arrive au moment opportun. Car, dit-il, les cadres supérieur de l’administration du commerce malien sont des jeunes qui ne s’occupent que de surveiller la concurrence et protéger les consommateurs.  Mais rares sont ceux qui ont une formation de commerce. «L’arrivée de cette filière est inestimable. Il permettra de combler ce vide dans notre pays», ajoute le secrétaire général du ministère du commerce. En plus du lancement de la filière Maci, d’autres filières seront lancées comme la licence professionnelle en droit de l’urbanisme, droit foncier et droit de l’environnement.

Hadama B. Fofana

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