Les enseignants attendent une réaction du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, après leur marche réprimée la semaine dernière à Mopti, lorsqu’ils réclamaient le payement de leurs arriérés et rappels bloqués depuis deux ans.
Les enseignants sont toujours à l’écoute d’un communiqué ou d’une réaction du chef de l’Etat dans la résolution de leurs doléances, exposées à la suite de son voyage la semaine dernière dans la Venise malienne.
Pour ce faire entendre, des enseignants n’avaient pas hésité à marcher sous les yeux du chef de l’Etat pour qu’il sache qu’ils sont confrontés à des difficultés d’ordre financier et administratif.
Ces enseignants réclamaient le payement de leurs rappels d’avancement, le payement du reliquat de la surveillance et de la correction du baccalauréat, leur avancement qui reste bloqué.
Il faut ajouter à cela, la contractualisation d’une partie du corps enseignant, soit plus de 70 %. Les syndicats demandent à l’Etat malien de mettre fin à cette gestion à double vitesse des enseignants qui fait l’objet de grognes au niveau de l’enseignement de base et secondaire, surtout pour ce qui concerne l’inégalité dans le payement des enseignants.
Il faut rappeler que les enseignants de l’éducation de base et du secondaire depuis le début de la crise, restent sereins, aucun acte allant à entacher le bon déroulement de l’année scolaire n’a été posé. Ils demandent au chef de l’Etat d’aplanir leur souffrance qui dure depuis plusieurs années comme celui des militaires au front qui a eu un dénouement heureux grâce à son intervention lors de sa visite à Mopti.
Ousmane Daou