La synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 a organisé, hier, une marche pour revendiquer les trois points de divergence qui les opposent au gouvernement. Ces points portent sur l’octroi d’une prime de logement, la relecture immédiate du décret n° 529/PRM du 21 juillet 2013 portant allocation d’indemnités aux personnels chargées des examens et concours professionnels en ses articles 1, 2 et 3 et l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités aux services centraux de l’Etat.
Aux environs de 9 heures, une foule nombreuse d’enseignants attendait déjà, à la Place CAN, le lieu du coup d’envoi de la manifestation. Les manifestants étaient de rouge vêtus. Certains étaient coiffés de foulard de la même couleur. Partie de la Place CAN, en passant par l’Obélisque, la procession a pris fin au monument Kwamé N’Krumah à l’ACI 2000. Sur les pancartes on pouvait lire : « les enseignants veulent une amélioration de leurs conditions de vie et de travail », « Non au blocage des salaires », « l’école doit être une priorité pour tous ».
Tout au long du trajet, sous un soleil impitoyable, les manifestants ont clamé leur détermination à ne pas se laisser décourager par le blocage de leurs salaires. Le porte-parole de la synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, Adama Fomba a estimé que le blocage des salaires des grévistes constitue une violation des textes régissant l’exercice des droits de grève. Selon lui, les enseignants sont victimes de la négligence dans la gestion de leurs revendications.
Adama Fomba a rejeté l’argument du manque de moyens mis en avant par le gouvernement pour expliquer son refus d’accéder aux trois points de revendication sur lesquels les négociations ont achoppé. Il n’est pas non plus d’accord avec l’argument que l’exemple des enseignants pourrait faire tâche d’huile et encourager d’autres corporations à se lancer dans des revendications similaires.
Les responsables syndicaux ont exhorté leurs camarades à rester mobilisés. « Nous informons le gouvernement que nous sommes ouverts au dialogue et nous restons dans cette dynamique à condition que les salaires soient débloqués », a-t-il lancé. De son côté, Madikaman, un des marcheurs a indiqué qu’il a choisi d’être enseignant, parce qu’il aime ce travail. Selon lui, le comportement des dirigeants à leur endroit « est démotivant ». «Nous sommes en train d’aller au troisième mois sans salaire, cela aggrave la situation… Nous sommes à un niveau où le recul n’est plus permis », a regretté le jeune enseignant.
Mohamed D. DIAWARA
…LE VRAI CHALLENGE AU MALI C EST CREER UNE NOUVELLE ECOLE ORIENTEE SUR NOS VALEURS ET NOS BESOIN, L ECOLE DOIT APPRENDRE LES METIERS ET L AUTOSUFFISANCE ET NON L AMBIGUITE DU FUTUR…
Vous ne recevrez rien………….. Le salaire se mérite…………….. Plus de deux mois sans travailler et vous demandez vos salaires…………….. heureusement pour vous qu’on a un Gouvernement de laches!!!!!!!
Les enseignants manifestent, les élèves/étudiants manifestent et jettent des pierres…. Mais le gouvernement ne se manifeste pas, en tout cas pas pour le moment. Que faut-il faire ? L’école va t-elle tester fermée ? Ce pays va directement dans le mur. Tellement dommage!
ça ce n’est pas à l’appel de MAHMOUD DICKO. Ceux qui pensent que c’est l’imam qui draine les foules se trompent lourdement. Il est de l’intérêt de tous d’engager une discussion sincère pour quitter les querelles politiciennes qui tirent le Pays vers le bas. Salutations!
La radio française (Lucas Boulanger) s’inquiète pour les Amerindiens d’Amazonie au Brésil,
mais ces français sont INCAPABLES ou ne veulent pas apporter l’eau potable dans les “réserves” amerindiennes en Amazonie Guyanaise !
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