Les sortants de l’Ecole normale supérieure prennent enfin leurs responsabilités en mettant en place un Comité pour l’intégration des Normaliens à la fonction publique (CINFP). Les membres dudit comité travaillent déjà à bras le corps pour l’atteinte de leur objectif, l’intégration des normaliens à la Fonction publique.
« Nous ne demandons que l’intégration directe de tous les sortants de l’Ecole normale supérieure dans la Fonction publique. Nous le méritons », laisse entendre Mamadou Coulibaly, un des membres de la Commission technique que nous avons reçue à la rédaction du journal quotidien « Le Pays » avant de préciser : « Nous avons créé le Comité pour l’intégration des normaliens à la fonction publique (CINFP) pour cela ».
A en croire ce professeur de Philosophie, les membres du Comité ont fait plusieurs rencontres d’échanges ; mobilisé et sensibilisé les sortants de ladite école. « Nous avons aussi sensibilisé les sortants à la nécessité de leur intégration directe à la Fonction publique », a martelé Mamadou Coulibaly.
Le CINFP ne s’est pas limité aux sortants de l’Ensup, il a étendu son combat aux sortants d’autres écoles de formation des enseignants dont les IFM, l’IPR, le conservatoire Balla Fasséké, l’ENI et l’ENTP. « Nous avons, dans ce sens, créé des groupes sur les réseaux sociaux pour répandre nos messages afin que tous les sortants de ces écoles nous rejoignent et que l’Etat nous écoute », explique-t-il.
Selon lui, le CINFP organisera son congrès après la période électorale et soumettra ses doléances aux autorités scolaires.
S’agissant du recrutement des enseignants dans la Fonction publique au titre de l’année scolaire 2018-2019, Mamadou Coulibaly déplore : « Le quota est insignifiant » avant de réclamer : « Nous demandons l’intégration directe de tous les Normaliens ».
Boureima Guindo