Entre malveillance et avidité vénale : La Ministre l’Education ne renonce pas à assainir l’école

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Mme Togola Jacqueline
Mme Togola Jacqueline Nana, ministre de Education

En dépit du poids de la pression et des exigences de son combat inédit contre la fraude, la Ministre TOGOLA Marie-Jacqueline Nana ne recule par rapport à sa volonté de nettoyer l’écurie d’augias. Pour  elle, les mesures d’assainissement constituent un passage obligé pour la réhabilitation et la crédibilité de l’école malienne. Et pas question de céder à la poussée négative de quelques adeptes des schémas politiques.

Parmi les mesures d’assainissement en expérimentation, depuis les examens du DEF et du BAC, figure la sécurisation des épreuves et la lutte sans relâche contre la fuite des sujets. Devenue un créneau d’enrichissement illicite pour certains acteurs du système, la croisade de Mme TOGOLA devait naturellement  faire couler beaucoup d’encre et de salive avec en toile de fond le limogeage non-contenu du premier responsable des examens et concours.

Alerté par une première tentative à peine réussie de surmonter ses balises anti-fraude au DEF, la ministre, avec l’appui d’une équipe restreinte, a pu se doter des moyens adéquats pour mener en déroute les intentions licencieuses de collaborateurs malveillants pour certains et animés pour d’autres par un penchant insatiable pour le profit matériel. Quoi qu’il en soit, en attendant de démanteler les réseaux par des enquêtes déclenchées pour situer les responsabilités, le département, sous la houlette de Marie Jacqueline Nana a réussi à faire échec à toutes les tentatives. Les méthodes ont été certes par endroit décriées à cause de leurs incidences sur le déroulement normal des examens, mais la ministre affirme à qui veut l’entendre qu’elle préfère des examens propres aux conséquences inestimables du sabotage délibérément organisé aux dépens du devenir de l’école malienne et de l’avenir des enfants.

La mise en échec du pot-aux-roses n’aura pas été de tout repos. Pour y parvenir, en plus des équipes propres du département, des compétences externes ont été mises à contribution : les unes pour revenir en deux jours sur un travail abattu pendant des mois, les autres pour aider à démanteler les réseaux de faussaires. La moisson, somme toute, a été pour le moins fructueuse. Non seulement  parce que les fuites n’ont pas réussi à prospéré, mais également parce que des preuves irréfutables auraient été réunies contre certains présumés acteurs du phénomène.

La ministre et ses loyaux collaborateurs n’ont pas l’intention de dormir sur leurs lauriers. Ils comptent redoubler par ailleurs de vigilance afin que les adversaires de l’assainissement scolaire ne puissent pas réussir à la correction ce qu’ils n’ont pas réussi aux examens.

C’est à ce prix, estime la Ministre, que l’école malienne se mettra sur la dynamique de réhabilitation, au grand de ceux pour qui  les schémas politiques, la malveillance et la prospérité individuelle au dessus des intérêts collectifs.

A  kéïta

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1 commentaire

  1. Les fraudes dans nos examens sont imputables à l’Etat ,surtout les différents régimes qui se sont succédé depuis la chute de Moussa TRAORE.Le niveau lamentable de nos élèves planifié et exécuté par ces regimes et les fraudes forment un duo imséparable.
    D’après IBK dans son discours de campagne « Depuis 15 ans, la société malienne regarde, sans réagir, son école s’effondrer, prise en otage par les corporatismes et rongée par une corruption morale et une violence croissantes. L’école malienne traverse une crise majeure, qui deviendra demain une crise sociale profonde si rien n’est fait pour y mettre fin. ».
    L’expression qui m’a le plus frappée est « son école… prise en otage ».Notre école publique est devenue une entreprise pour certains cadres se souciant plus compte du profit personnel qu’ils tirent du système que du niveau de nos enfants. Cette prise d’otage est centrale et génératrice de problèmes secondaires : les méthodes de lecture en vigueur depuis plus d’une décennie, les innovations pédagogiques incessantes faisant de notre école publique un champ d'expérimentations pédagogiques et de nos élèves des cobayes, le parachutage des innovations sans concertation des enseignants à la base, le faible niveau de la jeune génération d’enseignants victime du système etc.
    Les fraudes massives dans nos écoles sont une conséquence de cette mauvaise formation. Je crois qu’il faut attaquer le mal à sa racine, commencer par bien former nos enfants depuis le premier cycle de l’enseignement fondamental. Les élèves cherchent à frauder aux examens parce qu’ils sont mal formés .Un élève qui, n’a pas de niveau et qui est ambitieux, emprunterait tous chemins pour parvenir à ses fins .Un élève bien formé n’a pas besoin de frauder pour réussir ses examens. Quand les élèves n’auront plus besoin de frauder, les enseignants n’auraient plus le choix car sans corrupteurs point de corrompus.
    Nos élèves ne savent plus lire et les autres disciplines sont liées à la lecture. Apprenons à lire à nos élèves en retournant à la méthode syllabique de lecture.
    Pour minimiser la vente de sujet pourquoi ne pas choisir 10 ou 20 sujets pour la même matière dans une même enveloppe et choisir le vrai sujet à quelques minutes de l’epreuve.La technologie actuelle est favorable à cette alternative. Les vendeurs de sujets ne pourront point convaincre un parent corrompu avec une proposition de 10 ou 20 sujets.

  2. Les fraudes dans nos examens sont imputables à l’Etat ,surtout les différents régimes qui se sont succédé depuis la chute de Moussa TRAORE.Le niveau lamentable de nos élèves planifié et exécuté par ces regimes et les fraudes forment un duo imséparable.
    D’après IBK dans son discours de campagne « Depuis 15 ans, la société malienne regarde, sans réagir, son école s’effondrer, prise en otage par les corporatismes et rongée par une corruption morale et une violence croissantes. L’école malienne traverse une crise majeure, qui deviendra demain une crise sociale profonde si rien n’est fait pour y mettre fin. ».
    L’expression qui m’a le plus frappée est « son école… prise en otage ».Notre école publique est devenue une entreprise pour certains cadres se souciant plus compte du profit personnel qu’ils tirent du système que du niveau de nos enfants. Cette prise d’otage est centrale et génératrice de problèmes secondaires : les méthodes de lecture en vigueur depuis plus d’une décennie, les innovations pédagogiques incessantes faisant de notre école publique un champ d'expérimentations pédagogiques et de nos élèves des cobayes, le parachutage des innovations sans concertation des enseignants à la base, le faible niveau de la jeune génération d’enseignants victime du système etc.
    Les fraudes massives dans nos écoles sont une conséquence de cette mauvaise formation. Je crois qu’il faut attaquer le mal à sa racine, commencer par bien former nos enfants depuis le premier cycle de l’enseignement fondamental. Les élèves cherchent à frauder aux examens parce qu’ils sont mal formés .Un élève qui, n’a pas de niveau et qui est ambitieux, emprunterait tous chemins pour parvenir à ses fins .Un élève bien formé n’a pas besoin de frauder pour réussir ses examens. Quand les élèves n’auront plus besoin de frauder, les enseignants n’auraient plus le choix car sans corrupteurs point de corrompus.
    Nos élèves ne savent plus lire et les autres disciplines sont liées à la lecture. Apprenons à lire à nos élèves en retournant à la méthode syllabique de lecture.
    Pour minimiser la vente de sujet pourquoi ne pas choisir 10 ou 20 sujets pour la même matière dans une même enveloppe et choisir le vrai sujet à quelques minutes de l’epreuve.La technologie actuelle est favorable à cette alternative. Les vendeurs de sujets ne pourront point convaincre un parent corrompu avec une proposition de 10 ou 20 sujets.

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