Mali : Une école à réformer?

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Il y a moins de sept ans que l’école malienne a dû être réformée selon le président de la république Ibrahim Boubacar Keita. Car, l’initiative de la réforme de cette école malienne avait été décidée par IBK, lors de son premier point de presse en 2013. C’est pour cela que cette question, une école à réformer mérite encore d’être posée.

Décidément le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, avait pris une décision de réformes sur le plan éducatif national dès l’entame de son premier quinquennat au pouvoir. Malheureusement, cette initiative du président IBK a été fortement dégradée en raison des revendications identitaires de la part des enseignants tous confondus. C’est la raison pour laquelle, des difficultés majeures persistent toujours sur l’école malienne. Car, il y a moins de sept ans que l’école malienne devrait être réformée selon le Chef de l’Etat.

Surtout cette année scolaire 2018-2019, des grèves régulières et prolongées ont affecté négativement et particulièrement l’enseignement fondamental et secondaire. Ainsi, il était difficile de mener  une réforme dans ce secteur. Parce qu’il n’y avait pas de confiance entre les deux parties (gouvernement et les syndicats d’enseignants) Et c’est à défaut de cette réforme que la situation a crée un climat d’angoisse dans le pays jusqu’à ce que les populations avaient pensé que cette année sera une année blanche.

En tout cas, l’année est déjà sauvée, mais la réforme de l’école en question serait sans doute l’objet d’une incertitude. Parce que non seulement la confiance n’est pas restaurée au sein de ces deux parties signataires, mais encore les équipements adéquats n’ont pas été acquis par des enseignants. En conséquence, la question de réforme sur l’école malienne serait difficile à faire. Depuis plus de six ans, cette école malienne a fortement besoin de ladite réforme. Car, cette  année scolaire,  on a noté de nombreuses manifestations de rue, des grèves illimitées et autres difficultés qui

ont occasionné la fermeture des classes ont eu lieu au vu et au su des autorités maliennes en général et celles de l’éducation en particulier. De ce fait, pour éviter des cas précédents en vue de pouvoir faire cette réforme éducative, il faut que les hautes autorités du pays soient en mesure de s’enquérir davantage des problèmes des enseignants. Il ne faut qu’on se limite seulement aux dires du président de la République. Aussi, il faut  que tous les acteurs sociaux et éducatifs au niveau national soient quasiment impliqués dans la mise en œuvre de cette initiative de réforme léguée depuis 2013.

Diarra Adama Amadou

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