Au Mali, la synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 a déposé sur la table du gouvernement de transition un préavis de grève de 72 heures à partir du mercredi 14 décembre. Elle exige l’application de l’article 39 de Loi portant statut des enseignants.
Au Mali, on en n’a pas encore fini avec l’article 39 de la Loi N°2018-007 du 16 juillet 2018, portant statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale. Dans un préavis de grève en seul point, la Synergie des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 exige du gouvernement de transition son application immédiate. Faute de quoi, les syndicats de l’éducation se réservent d’observer une grève de 72 heures allant du mercredi 14 au vendredi 16 décembre inclus.
Selon la synergie des syndicats de l’éducation, les multiples négociations engagées avec les autorités et les démarches menées auprès des acteurs de la société civile et des partis politiques n’ont pas permis d’infléchir la position du gouvernement de transition. Ce préavis de grève, faut-il le rappeler, constitue une réaction de la synergie des syndicats des enseignants contre l’Ordonnance N°2021-003/PT-RM du 16 juillet 2021 fixant la grille indiciaire unifiée des personnels relevant des statuts des fonctionnaires de l’Etat, des Collectivités territoriales, des statuts autonomes et des militaires.
Cette Ordonnance dans son article 04 abroge toutes les dispositions antérieures contraire à ladite ordonnance. Ce que la synergie des syndicats n’entend pas de cette oreille. D’où le dépôt du présent préavis de grève. Il faut rappeler que les syndicats des enseignants avaient prévu un mouvement de grève en janvier dernier qui avait été suspendu à la suite des sanctions économiques imposées par la Cédéao et l’Uémoa contre le Mali.
L’annonce du débrayage des enseignants intervient dans un contexte marqué par la grève de 120 heures décrétée par la coordination des élèves et étudiants du Mali (AEEM), qui réclame de meilleures conditions d’étude, et du dépôt d’un préavis de grève par les syndicats des magistrats. Les hommes en robe prévoient une grève de cinq jours à compter du mardi 29 novembre.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net
En réalité, ces personnes n’ont pas le niveau d’enseigner.
Les grèves et les revendications à rallonge ne sont que des subterfuges pour dissimuler leur lacunes à enseigner.
Le gouvernement doit lancer l’audit pour évaluer le niveau réel des enseignants.
Certains d’entre eux sont très politisés à un tel point qu’ils ont oublié, voire perdu ce qu’ils ont appris dans l’enseignement.
En réalité, certains ne savent plus enseigner. Ils n’ont plus le niveau d’enseigner, ils n’ont ni les valeurs, ni les qualités d’enseigner.
L’audit des enseignants devraient permettre de recaler une partie des enseignants non qualifiés et de leur imposer une remise à niveau et en cas de refus c’est la radiation pure et simple.
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