Au Mali, faute d’accord avec les autorités de transition, les promoteurs des établissements privés de l’enseignement secondaire ont reconduit, ce lundi, leur arrêt de travail de 120 heures. Ils réclament le paiement des 20% de leur frais scolaires et demi-bourses en souffrance au titre de l’année 2021-2022
Les écoles privées de l’enseignement secondaires resteront encore fermées pendant toute la semaine. Les grévistes ont reconduit les mêmes heures d’arrêt de travail qu’ils avaient observé la semaine dernière. Le week-end dernier, le groupement des associations des promoteurs d’écoles privées ont tenu un nouvelle assemblée générale à Bamako pour faire le point de la première semaine de grève. Ainsi, il a décidé que si le ministère de l’éducation nationale n’honore pas son engagement de payer les arriérés des frais scolaires des élèves que l’Etat oriente dans leurs établissements respectifs, une nouvelle grève de 120 heures sera décrétée. Jusqu’à ce lundi matin, les promoteurs d’écoles n’ont pas constaté des avancées dans les négociations à savoir le paiement des 20% de leur frais scolaires et demi-bourses en souffrance au titre de l’année 2021-2022.
Face à l’échec des négociations, la cessation de travail est constatée dans les établissements privés de l’enseignement secondaire, général, technique et professionnel et les medersas à compter de ce lundi jusqu’au vendredi 24 mars 2023. Cet arrêt de travail a des conséquences sur les revenus des nombreux enseignants qui ne dépendent que de ces écoles privées. « Nous entamons notre deuxième semaine de grève », nous confie Lassina Traoré, professeur de Français, dans plusieurs lycées privés de la communes IV du district de Bamako. Comme lui, de nombreux enseignants qui tirent uniquement leurs subsistances des heures de cours qu’ils dispensent dans ces écoles fermées vivent mal cette grève. « Nous sommes payés en fonction des heures que nous dispensons », déplore ce prof de Français. Outre les enseignants, les parents d’élèves qui paient la scolarité de leurs enfants de ces établissements expriment leurs inquiétudes suite à la reconduction de cette grève.
Le Ministère de l’Education nationale reste pour l’instant sourd aux revendications des promoteurs des groupements des établissements privés de l’enseignement secondaire général, technique et professionnel et les medersas qui accueillent chaque année des milliers d’élèves. Selon les statistiques, leur nombre se chiffre à 2 963 écoles secondaires sur toute l’étendue du territoire.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
la transition n’en soucie pas sur l’éducation scolaire au Mali. Elle s’en soucie sur l’achat des armements, sans succès de guerre avec des terroristes. c’est leur devoir de financer l’education scolaire de nos enfants. si elle se montre incapable, qu’elle laisse la place à d’autres organes pour mieux gerer ce pays. le Mali appartient aux hommes de coeur. il faut changer le ministre de l’education car elle échoué sur tous les fronts de l’education Malienne.
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