Mali : les activités de l’AEEM suspendues jusqu’à nouvel ordre suite à la mort d’un étudiant

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Nouveau coup dur pour l’Association des Elèves et Etudiants du Mali  qui était déjà dans les collimateurs du gouvernement de la transition déterminé à faire le manège au sein de cette organisation scolaire. Ce jeudi 29 février,  le ministre  de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a décidé  de suspendre immédiatement les activités de l’’AEEM dans l’espace universitaire jusqu’à nouvel ordre.

Pour cause,  le ministre déplore  la mort  d’un étudiant  de la Faculté des Sciences  économiques et de gestion. Le décès de cet étudiant est survenu  suite aux affrontements violents avec des armes létales qui ont opposé le 28 février 2024 dans le campus de Badalabougou deux clans rivaux du comité AEEM.

« Ces agissements, d’une extrême gravité et condamnables å tout point de vue, entre des clans rivaux estudiantins, sont survenus dans la perspective de renouvellement des instances du bureau de coordination de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali

(AEEM) et se sont soldés par la mort d’un étudiant et plusieurs blessés graves »,  détaille le ministre de l’enseignement supérieur, annonçant que «  le monde universitaire malien désapprouve avec véhémence ces genres de pratiques qui affectent dangereusement l’espace universitaire et compromet la sécurité de tous les acteurs qui y évoluent ».

Les responsables de l’enseignement supérieur ont décidé de punir de  tels actes sanglants  pour la pacification de l’espace universitaire. C’est pourquoi le ministre a  informé l’opinion nationale de la suspension immédiate jusqu’à nouvel ordre toutes les activités de l’AEEM. Selon certaines sources concordantes, l’Etudiant tué s’appelle Ahmed Traoré et il était jusqu’à son décès  le secrétaire  à l’information du comité AEEM de la Faculté des Sciences économiques et de Gestion. Les affrontements violents se sont soldés le plus souvent  par  la  mort d’étudiants  et des blessés dans l’espace universitaire malien. Plusieurs fois, les fouilles des dortoirs des étudiants affiliés à l’AEEM par la police aboutissent à la découverte des  armes de petits calibres et des armes blanches voire des treillis militaires. En septembre 2023, une descente policière dans les locaux du campus universitaire de Badalabougou, où ce meurtre a eu lieu,  avait  permis  d’interpeller  49 étudiants. Quelques jours plus tard, 17  d’entre eux  ont été placés sous mandat de dépôt  par le  parquet  du tribunal de grande instance de la Commune V du district de Bamako. Autant d’actes contraires à la politique de formation universitaire ont soulevé lors du  dernier forum national sur l’éducation et les débats sur la dissolution de l’AEEM. Une résolution a été prise en ce sens par  les participants à ces assises.

 Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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2 COMMENTAIRES

  1. Il faut dissoudre ce groupuscule. Au moins le fuyard Kinguiranke pourra boire son café demain matin.

    Pensées rebelles.

  2. Omar Barou le fou Mariko, Alpha Omar Konare, Prof Ali Nouhoum Diallo et Tieblen Drame-Konare ont seme les graines de la violence, du vol, du nepotisme et de la corruption dans l’AEEM et voici ce que nous avons récolte! C’est une association a bannir pour toujours!

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