Les écoles Catholiques continueront à bénéficier des subventions de l’Etat pour l’année scolaire 2024-2025. Le Premier ministre, Dr Choguel Kokala Maïga a annoncé, le mercredi 21 août, le report de la décision de l’Etat de suspendre les subventions qu’il accordait à l’enseignement catholique.
Cette décision intervient après plusieurs jours voire des semaines d’incertitude sur l’avenir de l’enseignement Catholique au Mali. En présence des ministres en charge des Finances, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, des Affaires religieuses et les représentants de l’Église catholique, le Premier ministre a annoncé la bonne nouvelle de la levée de la suspension des subventions accordées par l’Etat aux écoles catholiques. L’engagement de l’Etat envers les écoles catholiques restera en vigueur pendant l’année scolaire 2024- 2025. Pour le Premier ministre, cette année supplémentaire accordée permettra aux représentants des écoles catholiques de sensibiliser la Conférence épiscopale, les enseignants, les élèves et les parents d’élèves sur la situation du pays. Une année d’intervalle pour permettre aux responsables de l’enseignement catholique de se préparer désormais à fonctionner sans le soutien de l’Etat.
Ce rétropédalage des autorités de la transition intervient seulement deux jours après l’annonce du même chef du gouvernement de la suppression les subventions des écoles de l’enseignement catholique.
Pour rappel, le gouvernement de la transition avait évoqué des principes de l’égalité des citoyens et de la laïcité consacrées par la Constitution pour justifier la suppression de cette subvention aux écoles catholiques. «La nouvelle Constitution exige une application stricte de la laïcité », a déclaré Dr Choguel Kokalla Maïga, ajoutant qu’il devient «difficile de subventionner certaines écoles au détriment d’autres ». Également, il avait justifié sa décision par une rationalisation des ressources de l’Etat destinées aux subventions des écoles privées. « Il est nécessaire de savoir où vont les subventions» surtout avec l’absence de financement de la part des bailleurs et la croissance exponentielle des établissements scolaires de tous genres dont certaines ont été créées avec des faux papiers ou même par des fonctionnaires », avait insisté le premier ministre.
Pour rappel toujours, les écoles catholiques maliennes sont reconnues d’utilité publique depuis 1960. L’Etat accordait une subvention à hauteur de 80 % des salaires des enseignants, sur la base d’une convention avec l’Eglise catholique, signée depuis 1972 et révisée en 1978. La décision de suspendre cette subvention avait obligé les évêques d’annoncer la fermeture des écoles catholiques durant l’année scolaire 2024-2025. L’enseignement catholique résorbe des milliers d’élèves et 1613 enseignants.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Le principe de laïcité c’est très bien, mais les écoles catholique n’imposent nullement l’enseignement de la religion et suivent le programme malien (contrairement aux medersa et assimilé). Les enfants qu’elle accueillent sont majoritairement musulmans (comme l’est le Mali). Et elles offrent un enseignement de qualité pour les familles qui ne peuvent aller vers des écoles privées bien plus chères.
“Les écoles Catholiques continueront à bénéficier des subventions de l’Etat pour l’année scolaire 2024-2025. Le Premier ministre, Dr Choguel Kokala Maïga a annoncé, le mercredi 21 août, le report de la décision de l’Etat de suspendre les subventions qu’il accordait à l’enseignement catholique.”
Oui, la décision du gouvernement de reporter la suspension des subventions accordées aux écoles catholiques est une mesure qui répond au principe de justice, car la décision initiale n’accordait pas aux établissement scolaires catholiques le temps suffisant pour se préparer à fonctionner sans les aides publiques.
Ceci dit, j’espère que tout le monde a bien compris qu’il ne s’agit “pas d’une annulation” de la décision de suspension des aides publiques, mais “d’un report” de sa mise en application.
Sur le principe, la décision du gouvernement d’arrêter de verser des aides publiques considérables aux écoles privées catholiques est une mesure équitable par rapport aux écoles privées des autres religions du Mali, y compris de la religion pratiquée majoritairement, qui probablement ne touchent pas d’aide financière publique ou si elles en touchent pas dans la même proportion que les écoles catholiques.
Le gouvernement doit donc absolument maintenir la mesure de suspension par équité et aussi pour soulager les caisses de l’Etat.
Il faut même multiplier ce type de mesures dans d’autres secteurs de la vie sociale. L’Etat ne doit financer que ce qui est nécessaire et profite au plus grand nombre de Maliens.
Il est incompréhensible que ce soit le gouvernement du Mali qui finance les écoles privées catholiques et non les parents d’élèves, le Vatican, l’Italie et la France qui font partie des Etats les plus riches financièrement de la planète.
Je me demande pourquoi et comment l’Etat du Mali a pu il y a quelques décennies accepter ce deal avec les écoles privées catholiques.
La décision récente de suspension du gouvernement a eu le mérite de rendre public le fait que l’Etat du Mali verse des montants considérables aux écoles privées catholiques pour les subventionner.
Moi, ce qui m’a choqué dans le débat public malien sur ce sujet, c’est l’arrogance, bien française, des promoteurs de l’enseignement privé catholique pour qui ce type d’enseignement est qualitativement “le meilleur” du Mali.
Pourtant, le Malien devrait honte de dire que l’enseignement privé catholique est “le meilleur” et implicitement que l’enseignement public laïc et gratuit est “le moins bon”, celui que tout le monde évite désormais s’il est de religion catholique ou s’il est de la classe sociale des gens aisés financièrement.
L’enseignement public doit au Mali avoir le même degré d’importance et d’urgence que l’armée nationale.
Le chef de l’Etat, le premier ministre et le ministre de l’enseignement doivent absolument mettre le paquet pour rehausser le niveau de l’enseignement public laïc et gratuit et en faire dans quelques années le meilleur système d’enseignement du Mali.
Il faut d’abord investir dans les enseignants du public pour bien les former et mieux les rémunérer.
Il faut ensuite réformer l’école publique malienne pour faire notamment une place importante aux langues nationales africaines du Mali devenues, il faut le rappeler à l’élite politico-administrative, les seules langues officielles du pays. Les langues nationales africaines doivent devenir obligatoires à l’école. Il faut créer et/ou traduire la documentation pédagogique dans ces langues africaines. Le français ne doit plus être obligatoire à partir, par exemple, du DEF. Il doit à ce niveau être possible à l’élève malien de poursuivre sa formation au lycée et à l’université uniquement dans une langue nationale du Mali et dans une autre langue de circulation internationale comme l’anglais, le chinois et le russe. Il faut tout faire pour casser l’obligativité du français dans les écoles et les universités du Mali. Beaucoup d’élèves et étudiants maliens très intelligents voient leur avenir être gâché uniquement parce que la langue française est une langue pour laquelle ils n’ont aucune attirance. Proposer un enseignement de qualité dans les langues nationales africaines du Mali et dans d’autres langues de circulation internationale contribuera à booster le niveau général des élèves et étudiants maliens et leur réussite.
La maîtrise écrite et orale d’une des langues nationales du Mali doit absolument par la loi devenir obligatoire dans quelques années dans toutes les épreuves des concours et examens en république du Mali, en particulier pour l’accès à la fonction publique, à la magistrature et aux professions d’avocats, de notaires, d’huissiers. Les épreuves dans les langues nationales doivent être les plus nombreuses ici et avoir le coefficient le plus élevé par rapports aux épreuves par exemple en langue française.
C’est l’un des rares moyens efficaces pour faire en sorte que les Maliens prennent véritablement conscience de l’importance de leurs langues nationales.
Ce sujet de la valorisation dans l’enseignement public des langues nationales maliennes doit être la priorité du premier ministre Choguel. Il nous a malheureusement jusqu’à maintenant montré qu’il se désintéresse complètement de cette question. Ses discours importants sont toujours en français. Ses discours quand il veut amuser la galerie sont toujours en bamanakan. C’est très irritant de la part d’élites politiques maliennes qui se disent souverainistes et anticolonialistes. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire.
C’est le signe du cafouillage au sommet.
On prend une décision le mercredi, le vendredi on annule.
Des amateurs qui tâtonnent, de l’indécision comme programme de gouvernement
Fanga, Relis ton commentaire sur la suppression de la subvention avant hier et fais la comparaison avec ce que tu écris aujourd’hui sur l’annulation de cette suppression.
Après lecture, pose-toi la question de savoir si tu es un mouton ou un homme.
C’est toi le mouton, bien sûr, parce que tu fais semblant de n’avoir pas compris lorsque j’écris avec insistance :
“Ceci dit, j’espère que tout le monde a bien compris qu’il ne s’agit “pas d’une annulation” de la décision de suspension des aides publiques, mais “d’un report” de sa mise en application.”
Très clairement, je n’ai pas aujourd’hui écrit sur et salué l'”annulation de cette suppression” de la décision initiale comme tu le soutiens avec ta mauvaise foi habituelle.
La nouvelle décision du gouvernement n’est pas une décision de suppression de sa décision initiale. C’est une décision uniquement de report d’une année scolaire de la mise en application de la décision initiale de suppression de l’aide publique versée aux écoles privées catholiques.
This is good news I fail to recognize unto now. Catholics not only in Mali but cross world usually have clearly above average schools. In fact one of my grandchildren now in high school was sent to private Catholic high school but he practice different religion. I wish him well at school.
I hope whatever difference existing concerning schools in Mali is correct to everybody satisfaction. Hooray hooray hooray hooray for school!
Henry Author Price Jr aka Kankan
@Fanga
Toi qui aimes dire aux autres de se relire avant de publier, tu devais avoir tes yeux dans la culotte au moment de poster ce commentaire. Tu es ridicule à mourir, au point d’ignorer l’apport indéniable des écoles privées catholiques au système éducatif malien. Ton aigreur de n’avoir pas eu la chance d’en fréquenter te tuera, mais ne changera absolument aux faits. Tu dis et te dédis tout seul, tu racontes des sottises sans le moindre fondement, ensuite tu montes sur tes grands chevaux pour faire le fier Malien comme a commencé et se terminera par toi. C’est une catastrophe absolue pour l’école publique malienne d’avoir pondu un si minable abruti de ta trempe. Heureusement que les écoles privées catholiques existent dans ce pays.
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Pensées rebelles.
Superbe analyse de la psychologie humaine !
En revanche, ta connaissance du Mali demanderait à être travaillée. On doit nous-mêmes, Maliens, tenter de combler les vides.
C’est bien connu qu’il n’y a sur ce site que 3 ou 4 tarés qui ont le monopole de la vérité
Les autres sont qualifiés de troll, de nègres , ……..
C’est bien.
C’est très bien.
Nous n’avons rien contre les écoles catholiques qui ont vraiment aidé notre système éducatif.
J’avais dit, il faut trouver juste un équilibre.
Il faut aussi voir le status des madersa, écoles coraniques…car on a pas besoin d’aller à l’école française pour avoir la connaissance.
Un Egyptien n’étudie pas en français.Il est Ingénieur, savant, medecin…
Le savoir peut importe la langue.
L’état doit prendre en main l’éducation.Financement.
L’education c’est pas du business, c’est en fait l’humanitaire.
C’est 95% des ecoles privees violant les regles qui doivent etre sanctionnees.
Pas l’ecole catholiques!!! Elles sont correctes.
C’est une erreur de supprimer l’aide aux écoles catholiques au nom de la souveraineté.
Les troll comme rebel, kan, goupille de grenade type 33 transportable dans le Q essaient de diviser les Maliens
Qui est fou ? On ne gouverne pas avec l’émotion, mais la raison.
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Pensées rebelles.
Relis-toi avant de publier tes torchons, minable troll !
On est au 21ème siècle, à l’heure de la révolution de l’information et de la communication.
Tu es dégoutant, avec ta citation de raciste Français qui croit toujours avoir sur les Africains une supériorité morale et intellectuelle.
Tu peux te lamenter comme bon te semble, cela ne t’octroiera guère le monopole d’être Malien. Tu n’as rien fait d’extraordinaire qui te feras plus Malien que quiconque. Alors leurres-toi dans tes ignominies et mensonges de bambin, le Mali ne sera jamais l’apanage de ton héritage ancestral. Ni de quiconque, d’ailleurs. Si tu n’es pas content de lire mes commentaires ici, alors il te reste le poteau pour te pendre.
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Pensées rebelles.