Mali : le CEN-Synesup en grève de 48 heures à partir du lundi 30 janvier

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Le comité exécutif national du syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (CEN-Synesup) a déposé un préavis de grève de 48 heures reconductible sur la table du gouvernement de la transition. Le syndicat demande un meilleur traitement salarial et l’amélioration des conditions de travail de ses membres.

Une grève de 48 heures allant du lundi 30 au mardi 31 janvier immédiatement renouvelable du mercredi 1er au jeudi 2e février 2023, si ces revendications ne sont pas satisfaites. C’est ce qu’en a décidé le comité exécutif national du syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (CEN-Synesup).

Dans son préavis en cinq points déposé sur la table du ministre de la Fonction Publique et Dialogue Social, le CEN-Synesup réclame : l’application immédiate de la prime de recherche ; la prise en compte de l’indice 3000 dans le cadre de l’harmonisation de la grille des salaires ; la sécurisation de l’espace scolaire et universitaire ; la séparation des deux statuts conformément aux recommandations des Assises nationales de la refondation et enfin l’octroi d’une prime de zone pour les travailleurs des instituts d’enseignement supérieur  de Kabala.

Dans sa lettre adressée au gouvernement, le CEN-Synesup déplore : la non application de la prime de recherche conformément à l’article 34 du décret n°2017-0850 du 09 octobre 2017 fixant les modalités du statut des enseignants chercheurs, la non application de l’indice plafond 3000 aux conclusions de la missions d’études sur les conclusions de rémunération et les obligations des enseignants du supérieur et des chercheurs dans les pays de l’Uémoa ;  l’insécurité dans les institutions ; les manquements observés dans la hiérarchisation des enseignants chercheurs et enfin les difficultés d’accès au pôle universitaire de Kabala.

Ce préavis de grève est l’une des conclusions de l’assemblée générale unitaire du CEN-Synesup tenue le 12 janvier à la FST-ISA. Il intervient près de deux mois après que le gouvernement ait trouvé un accord avec les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 sur l’application de l’article 39 de la loi la Loi N° 2018-007 du 16 janvier 2018 portant statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, fondamental et préscolaire.

Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net

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2 COMMENTAIRES

  1. ça n’en fini pas décidément!
    L’argent est toujours mis au devant de tout et n’importe quoi! Voilà l’une des conséquences des 30 dernières années de gestion du pays. Au cours desquelles les autorités ont plus misé sur l’argent, l’enrichissement illicite au plus haut sommet du pays. Et malheureusement, le peuple leur a pris comme exemple à suivre.

    Au lieu de demander des primes, j’aurais bien aimé que ce syndicat demande plus de ressources pour la recherche, plus de laboratoires et plus d’équipements de pointe! Mais hélas! ils nous parlent de prime, encore et encore!

    Franchement doit-on réellement confier un quelconque labo de recherche à de tels individus?!

  2. Toujours de l’argent rien que l’argent, notre pays est fichu uniquement les droits pas de devoirs ces professeurs font quoi pour rehausser le niveau des étudiants ?

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