Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maiga, a lancé hier les épreuves de cet examen de fin d’année. Le chef du gouvernement a conseillé aux postulants d’accomplir des efforts personnels et de ne compter que sur eux-mémes
Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a donné le coup d’envoi des épreuves du Diplôme d’études fondamentales (DEF), hier au centre 1 du Groupe scolaire de Kalaban-Coura Nord. Ce centre d’examen accueille 260 candidats, dont 141 filles. Et 18 surveillants sont mobilisés pour veiller au bon déroulement des épreuves dans les salles de classes.
Le Premier ministre est arrivé aux environs de 8 heures dans ce centre d’examen, où il a d’abord assisté à la montée des couleurs nationales et à l’exécution de l’hymne national en langue nationale bamanankan. Il se dirigera ensuite dans la salle N°2 du centre 1 de Kalaban-Coura Nord pour ouvrir la première enveloppe contenant les sujets de l’épreuve de rédaction.
C’était en présence de plusieurs autorités administratives et scolaires dont le ministre de l’éducation nationale, Dr Amadou Sy Savané, et son collègue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouéïma Kansaye.
Le Premier ministre encouragera les candidats. « L’école est l’avenir du pays. Vous êtes l’espoir du Mali qui compte sur vous. Vos parents, les autorités et l’histoire attend de vous des succès. Travaillez et comptez sur vos propres efforts. Ayez confiance en vous et honorez vos parents et votre pays pour que leurs sacrifices portent des fruits».
Pour sa part, le ministre de l’éducation nationale dira aussi que le DEF représente une phase importante dans la vie des élèves. Ce diplôme, une fois obtenu, offre trois choix au candidat qui peut poursuivre ses études dans les enseignements secondaires généraux, techniques et professionnels et normaux. Et le ministre Sy Savané de se réjouir du bon déroulement des épreuves dans le calme d’une année scolaire apaisée et sans aucune perturbation majeure.
Au centre d’examen du Groupe scolaire « Séga Diallo » de Bozola, le grand calme prévalait aussi. Les épreuves du DEF se déroulaient dans une atmosphère sereine. Ce centre accueille également 271 candidats, dont 133 filles. Ces postulants sont répartis entre 9 salles de classes sous le contrôle de 20 surveillants. Tous les candidats inscrits sur la liste dans ce centre étaient présents et ont pu être évalués dans la première épreuve, c’est-à-dire la rédaction, sans aucun incident majeur. à cet effet, il faut dire aussi que des éléments des forces de sécurité, notamment ceux du commissariat du 3ème arrondissement étaient aussi mobilisés pour éviter qu’on ne vienne perturber l’ordre surtout la quiétude des postulants au DEF.
Le président de ce centre d’examen, Boubacar Coulibaly, a constaté l’absence de 25 candidats dont 12 filles, au passage de notre équipe sur les lieux. Plusieurs candidats du Groupe scolaire «Séga Diallo» avaient fini de traiter l’épreuve du jour en moins de deux heures.
La candidate Fatoumata Niambélé trouve que l’épreuve de rédaction était à sa portée, car le groupe d’exercice dans lequel elle évoluait avait déjà traité un sujet similaire. Batoma Traoré, autre postulante, confie avoir traité le sujet de rédaction comme elle l’a compris.
Matou Tabouré prépare cet examen depuis le début de l’année scolaire. à 14 ans, elle passe pour la deuxième fois cet examen. Celle qui compose au centre d’examen du lycée «Gnetaaso» tente d’obtenir le précieux sésame cette fois-ci. Elle s’exerçait seule, mais était aussi dans des groupes d’exercice avec des camarades. Elle explique clairement que les mathématiques et la physique-chimie sont des matières très compliquées pour elle. Elle a donc axé ses révisions sur des anciens sujets traités dans ces disciplines au DEF.
La candidate ambitionne de passer avec brio le cap du DEF et se lance le défi d’obtenir une moyenne de 14/20 au DEF, mais surtout de poursuivre ses études à l’université. Matou Tabouré est l’une des 349.080 candidats inscrits, cette année pour le DEF qui se terminera mercredi prochain. Parmi les postulants inscrits figurent 55.857 arabisants qui sont répartis entre 2.106 centres dans 13.854 salles de classes. Il faut aussi dire que 27.926 surveillants ont été mobilisés pour le bon déroulement du DEF.
Des messages de sensibilisation à l’effort personnel et à bannir la fraude ont été affichés dans certains centres d’examen.
Sidi WAGUE