Mali: entre insécurité et pandémie de coronavirus, la colère des enseignants

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Au Mali, les élèves ont partiellement repris le chemin de l’école, mardi 2 juin. Les autorités maliennes, qui avaient fermé les écoles en mars en raison de l’épidémie de covid 19, ont rouvert les classes d’examen le 2 juin. Mais la reprise des cours reste partout très perturbée. Explications.

Il y a plusieurs raisons à ces perturbations. Dans le centre et le nord du Mali, à cause de l’insécurité et de la menace djihadiste, 1261 écoles étaient déjà fermées même avant la pandémie. Et, plus largement, dans tout le pays, des enseignants boycottent la réouverture des écoles.

Adama Fomba, porte-parole d’un collectif de syndicats de l’éducation, explique les raisons de ce boycott au micro de notre correspondante à Bamako, Coralie Pierret. « Nous avons une revendication, sinon une demande, sur la table du gouvernement et qu’il refuse de satisfaire : il s’agit bien sûr de l’application de l’article 39 de la loi 007. L’article 39 donne droit aux enseignants du Mali, une augmentation accordée aux autres fonctionnaires. »

RFI : c’est-à-dire que tous les fonctionnaires devaient être augmentés mais que sur les fiches de paies des enseignants, ça ne change rien selon vous ?

« Exactement. Si un syndicat qui demande au gouvernement d’appliquer une loi, et qu’il refuse d’appliquer cette loi, on ne sait pas dans quelle république nous sommes. Où est le principe de la démocratie ?

Autre raison de ce mécontentement des enseignants: la propagation exponentielle de la pandémie Covid-19 et ses effets : discrimination dans la reprise des cours, insuffisance des mesures de protection, etc.

Source: http://www.rfi.fr/fr/afrique

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1 commentaire

  1. Ce syndicaliste est aussi idiot que cette journaliste……… Quand on prend la version d’une partie, on prend le soin de diffuser aussi la version de la seconde partie, surtout lorsqu’on est une radio internationale !!!!!!!!!

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