L’établissement Sup’management, situé à Korofina, a abrité le lancement de Sup’incub. Son objectif est de sélectionner les étudiants et leur permettre d’aller au bout de leurs projets. C’était sous la présidence de Dr Mamadou Habib Diallo, Directeur général de Sup’management, accompagné par Mme Roby Béatrice, représentante du corps professoral.
Prenant la parole, la représentante du corps professoral, Mme Roby Béatrice, dira que l’entrepreneuriat est devenu à la mode depuis quelques années au Mali et plus généralement en Afrique, certains le considérant même comme le sésame contre le chômage.
Pour elle, l’entrepreneuriat n’est pourtant pas destiné à tout le monde; il est un état d’esprit, une vision du monde du travail et du travail lui-même.
Créer un incubateur, c’est permettre à ces jeunes entrepreneurs de porter des vestes plus légères, les accompagner en leur donnant des conseils avisés, leur permettre de croiser des experts dans leurs domaines afin d’avoir rapidement des informations fiables, a laissé entendre Mme Roby.
L’objectif de l’incubateur, selon elle, est d’aider une sélection d’étudiants « entrepreneurs » parallèlement à leur cursus universitaire. C’est leur faire bénéficier du meilleur environnement possible pour leur permettre d’aller au bout de leurs idées et réussir.
Selon le Directeur général de Sup’management, M. Habib Diallo, l’éclosion des incubateurs s’inscrit dans un contexte global d’une prise de conscience de la nécessite de trouver des réponses à la problématique générale de l’emploi, et de l’emploi des jeunes en particulier.
Les entrepreneurs ont besoin de capitaux, tandis que les banques, pour réaliser des marges, sont à la recherche de projets d’entreprise à risque minimal et au retour sur investissement optimisé, a laissé entendre le Directeur.
Pour terminer, il dira que leur vocation est de contribuer à créer des emplois et favoriser l’employabilité. Cela implique, à l’avenir, des partenariats publics-privés qui permettent de créer des écosystèmes robustes et compétitifs, comme l’on en voit au Rwanda et dans tous les pays qui ont su apporter des réponses adaptées aux défis économiques de leur jeunesse.
L’objectif de Sup’incub, poursuit-il, est de permettre à une dizaine d’entreprises d’éclore, de grandir et de voler avec leurs propres ailes.
Tiéfing Kanté