Les membres de l’Association des Volontaires Contre la Violence à l’Ecole (AVCVE) étaient face à la presse le jeudi 16 juin 2011 dans la grande Amphithéâtre de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques. Les échanges avec les journalistes ont porté sur les séries de massacres entre les étudiants, au cours de la semaine dernière sur la ‘’colline du savoir’’ (la colline de Badalabougou).
L’association a été créée en 2007 par des étudiants de la FSJP dans le but de bannir à jamais la violence à l’école. Elle est présidée par le jeune Thierno Baldé, un homme qui n’est plus à présenter eu égard au rôle combien important qu’il a toujours joué pour l’instauration de la paix au sein de l’école Malienne. A l’ouverture de la cérémonie, M.Thièrno M. Baldé a précisé que l’objectif de ladite conférence est d’éclairer le citoyen lambda sur les séries de massacres survenues entre les étudiants, au cours de la semaine dernière sur la ‘’colline du savoir’’ (la colline de Badalabougou). « La semaine dernière, la colline du savoir a été le théâtre d’une série de violences que notre association condamne avec la dernière rigueur. Cela nous déshonore et nous fait très mal au cœur. Les étudiants se blessent entre eux avec des machettes. Ils effectuent des tirs avec des pistolets. Où va donc l’école Malienne ? Quel avenir pour nos jeunes frères ?», s’interroge-t-il. Il a également invité les étudiants à s’unir pour vaincre ensemble cette violence à l’école, en se consacrant qu’aux études. Car, dit-il, ce sont les étudiants eux-mêmes qui alimentent ces violences dans les différentes facultés pour des intérêts personnels. « C’est face à tous ces constats si amers et déplorables que nous avons décidé de faire ce cri de cœur, afin de conscientiser nos camarades. D’autre part, Nous entendons dénoncer le mutisme de nos hautes autorités compétentes devant ces fléaux dans les milieux scolaires et universitaires », a-t-il ajouté. Avant de conclure en ces termes : « Notre association n’est contre personne. Elle est uniquement contre la violence à l’école ».
M. Mamadou Traoré, vice-président de l’association, a abondé dans le même sens que son prédécesseur en ces termes : « Je pense que les autorités ont peur des membres de l’AEEM et leur silence peut témoigner cela. Sinon pourquoi attendre que les étudiants se blessent entre eux pour venir les voir aux urgences en jouant au médecin après la mort ». Pour conclure, il dira ceci : « Les soi distantes autorités compétentes ne peuvent-elles pas stopper la violence des étudiants à l’école en prenant des mesures coercitives ? Nous pensons que c’est plutôt un manque de volonté car leurs enfants sont à l’extérieur pour la plupart. Ce sont les enfants des pauvres qui sont toujours les victimes. Tous les Maliens se doivent le devoir de lutter contre cette violence à l’école. Car, c’est un sujet qui nous interpelle tous, les autorités, les parents d’élèves mais surtout les étudiants et le bureau de la coordination de l’AEEM ».
Tout en espérant que ce message atteindra le maximum de personnes, à ‘’Ciwara Infos ‘’ nous disons non à la violence à l’école.
DOGNOUME DIARRA