Livre : « La puissance de la lecture » Sans le développement de la lecture, l’Afrique ne se développera pas

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La promotion de la lecture comme facteur de développement au Mali, nous a conduit à éplucher le livre « La puissance de la lecture ». C’est un livre de 87 pages écrit par Isaïe Biton koulibaly et publié par Koralivre.  En parcourant ce livre, on se rend compte que l’auteur  en a divisé une introduction, sept chapitres et une conclusion.

 

Isaïe Biton Koulibaly
Isaïe Biton Koulibaly

Dès la page 7, l’auteur pose la problématique par ceci : « C’est devenu un lieu commun.

Les Africains ne lisent pas et n’aiment la lecture. De nombreux facteurs expliquent leurs attitudes envers le livre et la lecture. Trois causes apparaissent  dans toutes les enquêtes menées sur le sujet : 1- La société de l’oralité : Les Africains, dit-on, vivent dans une société où l’oralité n’est pas compatible avec la lecture qui soustrait l’individu de la société. La lecture est un évènement solitaire, un rendez vous privé avec un autre monde. En effet, l’acte de lire isole, et l’Africain ne se sent à l’aise que parmi ses parents, ses amis, sa famille.

 

Le constat est là, implacable, dans beaucoup de familles, le livre et la lecture font partie du décor… 2- L’analphabétisme : il est vrai que de nombreux Africains ne savent pas lire ni écrire et cela a beaucoup joué sur le développement de la lecture. Aujourd’hui encore une grande proportion de jeunes garçons et de filles ne vont pas à l’école où le quittent prématurément à cause des problèmes de tradition et  de pauvreté. Amadou Hampaté Ba, l’auteur de l’étrange destin de Wangrin, affirmait qu’à son époque inscrire un enfant à l’école était une malédiction. Etre analphabète ne veut pas dire être ignorant. Amadou Hampaté Ba  disait aussi à  l’UNESCO que chaque fois qu’un vieillard meurt en Afrique, c’est comme une bibliothèque qui brûle en Europe. Le Mawdo (vieux sage en peulh) disait avec raison qu’il ne faut pas confondre Savoir et Ecriture. L’écriture est la photographie du savoir. 3 – Le pouvoir d’Achat : des spécialistes n’ont pas hésité à écrire que le coût du livre était un frein pour les lecteurs potentiels. En fait, il s’agit d’un pouvoir d’achat trop faible. Une grande proportion d’Africains vit dans la pauvreté. Le salaire insuffisant de nombreux cadres Africains sollicités par la grande famille, les amis et le coût élevé des loyers, de la nourriture et de l’entretien de la voiture ne favorisent pas l’achat du livre.

Devant l’importance de la lecture comme facteur de transformation de l’individu et du pays, ces trois obstacles ne devraient pas empêcher les Africains de devenir des passionnés de la lecture. Tous ceux qui réussissent dans la vie sont partis de la lecture ou du livre, de même que les pays qui connaissent une grande croissance où la lecture est un « sport national »… tant que la priorité ne sera pas mise sur le développement de la lecture, à ne pas confondre avec l’éducation, l’Afrique ne se développera pas… ». C’est ainsi que l’auteur nous parle des cinq genres de lecture indispensables à partir de la page 19. il s’agit de la lecture dite d’information, la lecture de distraction, la lecture d’acquisition, la lecture de ravissement et la lecture d’élévation.

 

Au niveau de la page 25, il est écrit ceci : «  Si l’individu ne lit pas tous les jours ou ne lit pas du tout, le vieillissement s’accélèrent, donc la mémoire s’atrophie car les cellules pyramidales dégénèrent, les circuits se déconnectent et c’est la fin de l’intelligence, même la plus brillante… ». Des individus et le livre tels que Bill Gates, Napoléon, Jean Jacques Servan-Schreiber, Félix Houphouët Boigny, John F. Kennedy, Mari constance Komara sont largement détaillées. Il en est de même des pays d’Europe et d’Asie tels que le Japon où l’on lit beaucoup.

 

 

Quant au raison d’espérer dans le développement de la lecture en Afrique, l’auteur nous dit ceci à la page 64 : « Les éditeurs ont déjà commencé la bataille du livre avec la réalisation de nombreux ouvrages pour les enfants. Ils ont compris que le goût de la lecture se donne tôt avec des livres captivants. Ils encouragent les auteurs à se rendre dans les écoles et dédicacer leurs ouvrages… ».

 

 

A partir de la page 71, l’auteur nous donne des conseils pratiques : où trouver les livres ? Où ranger les livres ? Comment les prêter ? , où lire ?

 

En conclusion, l’auteur nous parle de son expérience personnelle avec le livre.

 

Il est à noter qu’Isaïe Biton Koulibaly est né le 7 juin 1949 à Abidjan – Treichville.

 

Editeur, journaliste, écrivain, il est passionné de lecture et prononce de nombreuses conférences sur ce thème dans tous les milieux. Pour lui, l’une des grandes causes du retard de l’Afrique, en matière de développement, réside dans le manque permanent de lecture des Africains.

 

Isaïe Biton Koulibaly a publié une vingtaine d’ouvrages dont : « Ah, les femmes », «  Ma joie en lui », «  Sur le chemin de la gloire », «  Merci l’artiste », Prix littéraire Nyonda 2001 des lycées du gabon.

Mamadou Macalou

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4 COMMENTAIRES

  1. africain ne lui parceke on necrit pa dansnotre langue. ethiopi ,eritry,magreb ,lise tresbien parce ke ils utilisent leur langue,nous ,nous utilisons les langues colonnial ki est tres diffisil a comprend ,cse nes pa parceke on est social,oral ou autre. moi je li beaucoup en NKO e tout ceux ki on apri le NKO lisent beaucoup ausi car ce notre langue e ces facil ,doux e comprehensible…
    a lecole francais lecture es considerer come punision..

    Malien doit laisser le francais et aprendre le NKo et le Grand Mali ce reveillera… le fracais fait fai ke endormir le Maliba et Tous ceux ki lapprendre sauf la france car ce leur langue,aucun paye au ses develloper avec le francais sauf la france. ne parle pa d canada,

    Bula Fakoly

  2. Ce cher Monsieur a une très bonne plume, j’ai été particulièrement touché par l’un de ses ouvrages, “Ma joie en lui”.

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