Plus de treize mille élèves admis au Def cuvée 2012 pourraient venir grossir le rang des désoeuvrés parce qu’ils ne seront pas orientés. La décision du gouvernement ne manque pas de sens. Les raisons en ont été très clairement exposées dans le journal de 20 heures du vendredi. Mais il y a problème. Problème d’abord parce que treize mille recalés c’est plus que l’effectif d’une armée moyenne en Afrique et c’est beaucoup plus que l’effectif de nos forces de police locale. Et s’ils ont un père et une mère, c’est presque quarante mille Maliens que le gouvernement vient de mécontenter en un tour de main. Ce qui est beaucoup. Il y a problème ensuite parce que sans qu’on nous le dise explicitement, les raisons de cette fabrication massive de déchets scolaires tiennent aussi au secteur privé scolaire qui ne répondrait pas à tous les critères réunis alors qu’il a pignon sur rue depuis bien des années déjà. Et rien n’est dit sur les actions initiées ou pressenties ni contre les promoteurs véreux ni contre leurs complices du département de l’Education. Il y a problème enfin parce que rien dans la communication du gouvernement ne laisse penser que la mesure était envisagée depuis plus longtemps, que les partenaires de l’école, en particulier les parents d’élèves étaient associés au processus, qu’ils savaient que la mesure entrait en vigueur pour cette année académique. Au contraire, le sentiment qui perce est que cette mesure est spontanée et inspirée par la délicate gestion d’un flux qui explose d’année en année parce que la cohorte d’âge concernée croît bien plus vite que les ressources disponibles. Un défaut d’anticipation en somme sur toute une génération et pour laquelle il serait trop facile de jeter la pierre aux leaders du jour. Mais ceux-ci pèchent sur la méthode et ce n’est pas sans risque ni pour leur propre autorité qui dépend d’abord de leur crédibilité ni pour l’ordre public. Les volte-face et les décrets ravalés aussitôt que signés ne sont pourtant pas une fatalité. Il faut juste un peu d’égard pour le pays et un minimum de consultations pour que les forces et faiblesses, les opportunités et menaces de chaque projet soient cernées avant la décision.
A Thiam
Source Maliweb.
Ce qui est pire c’est que la presque totalité des concours donnant accès au écoles de formation avec le niveau DEF sont déjà organisés .Donc bonjour le banditisme et le vagabondage pour ces enfants innocent de 15 à 17 ans auquels un groupe de personnes ne se souciant que des privilèges accordés par leurs places et fonctions n’accordent aucun interet social.Je lance un appel à tous les maliens pour une union sacrée autour de ce problème touchant l’avenir de la nation car le MALI est en danger. Soyons VIGILENTS CES ENFANTS NE SONT COUPABLE DE RIEN ATTENTION UNE NOIVELLE DICTATURE PROFILE à L4HORIZON
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