En 2014, des enseignants dudit établissement réclament leurs droits : l’affiliation à l’INPS, l’inscription à l’assurance maladie (Amo) et une augmentation de salaire pour ancienneté. Ils seront tout bonnement virés par le promoteur en personne, Abdoulaye Ba.
Ces enseignants licenciés se sont constitués en Amicale pour porter plainte contre le promoteur Abdoulaye Ba au tribunal du travail. Cette plainte reste sans suite.
Selon les enseignants licenciés, ils vivent dans des conditions très déplorables. «Nous sommes allés à l’inspection du travail et au tribunal du travail pour que nous soyons mis dans nos droits. Mais il y a deux ans, l’affaire reste dans l’impasse», affirment-ils. À en croire ces enseignants, beaucoup de choses les démotivaient dans leur travail quotidien. C’est ce qui les a poussés à se plaindre auprès de leur promoteur, en lui demandant de respecter les clauses du contrat qui les liait.
Selon Balamine Koné, ex-enseignant du Csmmb, ils étaient empêchés de revendiquer leurs droits. Pour lui, les enseignants étaient injustement lésés par le promoteur car ils ont travaillé durant des années sans protection sociale. Ils n’ont ni bénéficié de l’assurance maladie, ni d’augmentation de salaire. Toutes choses qui étaient convenues dans le contrat de travail.
Selon une source très proche du dossier, M. Abdoulaye Ba se serait épargné tout souci en versant des dessous-de-table à l’Inspection du travail et au tribunal du travail. Cependant, les enseignants licenciés n’entendent pas croiser leurs bras ; ils lancent un vibrant appel aux plus hautes autorités du pays afin qu’elles s’impliquent pour diligenter le dénouement de cette affaire.
Ousmane DIAKITE