La semaine dernière, les trois ordres d’enseignement étaient allés en grève. Le ton de cette grève générale avait été donné par la Faculté des arts et des sciences techniques (FAST) et progressivement, les autres Facultés et certains établissements secondaires avaient suivi le mouvement.
Presque toutes les écoles (du Supérieur, du Secondaire, du Fondamental…) étaient paralysées par cette grève de la semaine dernière du lundi 4 mars au vendredi 8 mars. Les Secrétaires généraux des comités AEEM avaient des raisons d’organiser cette grève. Heureusement que pour arrêter cette grève, il y eu une solution à l’amiable entre l’AEEM et les deux ministres en charge de l’Education. Le lundi 11 mars donc, le SG de l’AEEM, Sékou Diallo, a fait appel à ses collègues pour lever le mot d’ordre grève à compter de ce lundi 11 mars pour tous les établissements du pays. Cette levée de grève lue à la radio et à la télévision a été suivie d’effet positif car le lundi passé tous les élèves et étudiants ont repris le chemin de l’école. Cette reprise des cours arrive à point nommé car en raison de la crise actuelle, il ne fallait pas trop prolonger cette grève, même pour des raisons de revendication, aussi fondées soient-elles.
Par ailleurs à cette situation de guerre, il faut ajouter les résultats catastrophiques de l’an dernier que notre pays n’a jamais enregistré dans toute son histoire scolaire. Les plus grands perdants de ces grèves intempestives ne sont autres que les élèves et étudiants qui apprendrons ainsi de moins en moins, sinon pas du tout. En cette année cruciale sur les plans scolaire et sécuritaire, et compte tenu du déplacement massif des populations, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, et des résultats médiocres de l’année dernière, le comité AEEM se devait de mettre fin à cette grève, et cela, pour le plus grand bien des élèves, étudiants, parents d’élèves et tous les autres acteurs et partenaires de l’Ecole. Cette année doit une année de sacrifices à tous les niveaux et pour tous les corps socioprofessionnels en vue d’atteindre le bout du tunnel par rapport à cette crise.
Abdoulaye Faman Coulibaly
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