Les travaux dirigés à l’USJPB : Un business rentable pour certains professeurs et étudiants !!!

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Les séances de travaux dirigés, au delà de ce qu’elles représentent sur le plan pédagogique, sont devenues de véritables fonds de commerce pour certains enseignants véreux qui n’hésitent pas à dépouiller les étudiants de leurs maigres ressources pour marchander les notes. Des chargés de travaux dirigés, en complicité avec des responsables de classe, prennent de l’argent avec les étudiants pour leur attribuer des notes : ceci n’est qu’un secret de polichinelle au sein de l’université.

L’Université des Sciences Juridiques et Politiques est l’une des structures universitaires les plus pourries du système éducatif malien. En tout cas, c’est le moins que l’on puisse dire avec la légalisation de certaines pratiques qui se font certes dans d’autres structures, mais avec mesure et discrétion. De la mauvaise organisation aux besoins criards d’enseignants et de salles de classe, en passant par l’absentéisme de certains professeurs, le manque de niveau d’autres et les mauvaises conditions d’effectivité…les travaux dirigés à l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako font couler beaucoup de salives et d’encre. Comme si cela ne suffisait pas, s’ajoute la corruption organisée qui se fait au vu et au su de tout le monde et apparemment cautionnée par les autorités universitaires, de par leur passivité ou complicité. Plusieurs étudiants sont ainsi contraints de payer la somme de 5000F ou plus pour bénéficier d’une bonne note. Les enseignants qui s’adonnent à cette pratique ne manquent d’aucune stratégie pour aboutir à leur fin. Certains vont jusqu’à infliger sciemment des mauvaises notes aux étudiants, rien que pour inciter ces derniers à adhérer à la proposition de leur responsable de classe et non moins complice de l’enseignant à débourser les sous pour combler les 2 et 3. Les travaux dirigés ont perdu leur sens d’une manière générale, même si bon nombre d’enseignants y consacrent beaucoup plus de rigueur et de pédagogie. Censées aider les étudiants à comprendre et mieux cerner les différentes matières de Droit, ces séances de travaux dirigés sont devenues de véritables business rentables pour certaines personnes véreuses et dépourvues de toute éthique. Le comble de l’ironie est que la majeure partie des étudiants s’est transformée en partie prenante active de ce commerce illégal qui n’attend certainement qu’un décret du conseil de ministre pour être ‘’légalisé’’ et ce, au grand bonheur des badauds du système éducatif qui pensent plus à leurs poches qu’à l’avenir de milliers de jeunes qu’ils instrumentalisent et n’hésitent pas à brandir comme bouclier pour se protéger. Quelle honte pour l’école malienne !!!

SEYDOU KARAMOKO KONE

 

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3 COMMENTAIRES

  1. ce qui expliquent qu’ils n’ont rien dans le cerveau et le compense par la violence exemple le tabassage de leur Président jusque dans son palais pauvres de nous malien et dire qu’ils sont eux aussi l’avenir de ce qui reste de ce demi pays ….le feuilleton continue

  2. ah ah ah mon universite est bafouer j ai vecu a un cas parait dans le professeur na demande mais plutot notre qui a convaicu le maitre de le faire car il beneficie lui aussi c est domage l education malien na plus d honneur

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