Les médiums pour assurer la continuité de l’apprentissage : Le plan ‘’B’’ du ministre Famanta pour l’école malienne !

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Contre la propagation du covid-19, le Mali à l’instar, de plusieurs pays du monde,  à la faveur d’un conseil supérieur de sécurité,  a pris la décision de procéder, depuis le mardi 17 mars,  à la fermeture de ses écoles publiques  et privées. Dans un communiqué à la date du vendredi 3 avril, le ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Pr Famanta, a annoncé pour bientôt la continuité de l’apprentissage dans les écoles à travers les médiums, tels que, les télévisions, les  radios,  internet et autres réseaux sociaux.

En effet, dans ce communiqué, le ministre Famanta, rappelle que le gouvernement eu égard des mesures prises à la faveur du conseil supérieur de la sécurité, réuni en session extraordinaire, sous la présidence du Chef de l’Etat, a procédé à la fermeture des écoles publiques, privées et confessionnelles (maternelle, primaire, secondaire et supérieur). Pour lui, cette décision de fermeture était établie pour 3 semaines.

Selon le ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,  il est apparu indispensable que les élèves et étudiants continuent d’apprendre.  «  C’est pourquoi, le ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique envisage d’assurer la continuité pédagogique à travers les médiums tels que la télévision, la radio, l’internet et autre réseaux sociaux »  précise le ministre Famanta, dans ce communiqué.

D’après lui, en vue d’assurer la réussite de cette opération, il apparait important et nécessaire que l’ensemble des acteurs du système éducatif malien s’investissent.  «  Toutes les administrations scolaires doivent se sentir concernées et accompagner le processus » déclare-t-il.

Il convient de noter que cette décision, courageuse et ambitieuse,  qui semble être difficile, eu égard du niveau de la fracture numérique au Mali, est bien possible.  Il revient au ministre Famanta et son staff technique d’édifier l’opinion sur leur plan d’actions. Un plan ‘’B’’ pour sauver l’école malienne.

Par Moïse Keïta

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