Les étudiants décrètent une grève illimitée

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A peine entrés dans les amphis, que  les étudiants en ressortent. Notamment, ceux de la faculté de droit et Sciences politiques, qui viennent de décréter une grève illimitée. A l’origine, la décision N°012 – USJPB – R/SG dont l’article 1er stipule que : « les étudiants en droit de la 1ère année du Centre d’Enseignement Supérieur de Bamako CESB (année universitaire 2010 – 2O11) et les étudiants redoublants de la 1ère année, de l’ex-faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) sont transférés dans la faculté de droit public de l’université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako ». 

Mme Siby Ginette Belgarde , ministre de l'enseignement supérieur

Prise par le Recteur de l’Université, cette décision est loin de faire l’unanimité chez les étudiants. Pour Sékou Diallo, secrétaire général de l’AEEM (Association des Elèves et Etudiants du Mali) de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques  de Bamako (USJPB), trop c’est trop. Car selon lui, le Recteur a outrepassé son pouvoir. « Plus de 2 000 étudiants ne sont pas encore inscrits, pace qu’il a fait suspendre les inscriptions avant la date légalement fixée. La bancarisation des bourses, censée résoudre nos problèmes s’est avérée un casse-tête pour les étudiants. A ce jour,  environ,  400 étudiants n’ont pas reçu un centime depuis deux ans. Ils font la navette entre Ecobank et le CENOU (Centre National des Œuvres universitaires) nous n’avons pas réagi à tout cela parce que ce qui nous intéresse de prime à bord ce sont les études. Cette fois- ci nous allons revendiquer nos droits ».

Cette décision du Recteur d’envoyer une partie des étudiants à la faculté de droit public est la goûte d’eau qui a fait déborder le vase. Cette mesure qui, selon le Recteur s’explique,  par l’atteinte du quota des étudiants en droit privé, a laissé les étudiants perplexes. « Comment peuvent-ils décider unilatéralement de notre avenir à notre place? Tout le monde n’aime pas le droit public. Vous imaginez le choc pour un étudiant qui, depuis tout petit planifie son avenir, et qui au dernier moment voit cet avenir tomber à l’eau » nous  confie un étudiant.

Il urge de trouver des solutions afin d’éviter le scenario-catastrophe de l’année dernière.

Mamadou Togola

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5 COMMENTAIRES

  1. Une des conséquences du déficit d’autorité que connait le pays depuis la parution d’un certain Konaré suivi de ATT.L’AEEM,agit exactement comme un Bahanga ou le MNLA qui par la force veut imposer son diktat aux Nordistes qu’il semble vouloir représenter par force et au Mali en engageant une stupide guerre qui ne mène nulle part.Le seul et unique droit des étudiants qui vaille la peine est bien de s’instruire.Nulle part au monde l’élève ne choisit lui même sa filière,à moins qu’il ne finance lui même ses études.Ne perdez pas du temps pour des choses sans aucun sens.

  2. Ils ont interet a etudier. Ca fait pitie de voir ces jeunes de plus de 20 ans dans la rue qui pense qu’ils etudient pour kelk’un d’autres. Vous etes des jeunes frere c’est pourqu’oi nous ne pouvons pas vous dire certaine choses. Mais a reconnaitre que vous vous faites du mal a vous meme.

  3. Ay sabali, le pays est en guerre contre des bandits armés, il faut rencontrer les autorités avant d’aller en grève.
    que DIEU nous guide

  4. Pourquoi l’AEEM ne négocie-t-elle pas tout en restant en classe?Je pense que “DOKèRA BOLILA Dè”!Combien de générations d’étudiants ont été “sacrifiées” pendant ces 20 dernières années?Le grands perdants de ces sorties intempestives, ce n’est ni l’administration scolaire, ni le ministère encore moins le CENOU: mais c’est les ETUDIANTS EUX-MÊMES!Je pense qu’il est temps qu’il y ait une sélection pour être parmi les dirigeants de l’AEEM pour le bonheur même de ceux qui peinent à trouver leurs parchemins dans ces conditions. 😥 😥

  5. Ton titre est nul. C’ est comme si tous les étudiants dES UNIVERSITES sont eb grève illimitée. C’est une université point.

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