Après avoir suspendu pendant un mois la grève illimitée, les professeurs de l’Institut universitaire de gestion passent à la vitesse supérieure en renouant avec leur mot d’ordre de grève. Remontés à bloc contre le département de tutelle pour le non-respect des engagements pris, les syndicalistes de l’IUG dénoncent l’indifférence du ministre de l’Enseignement supérieur après le refus du versement des frais des heures supplémentaires d’encadrement de rapports de stage au titre des années 2011-2012 et 2012-2013. Les professeurs qui ont décidé d’observer un arrêt de travail conditionnent la levée de leur mot d’ordre de grève au payement intégral de leurs dus. Si rien n’est fait, l’année risque d’être blanche dans cet établissement qui depuis une année n’a connu aucune accalmie.
L’information a été donnée lors d’une conférence de presse tenue dans le jardin de l’Hôtel la Plage.
Le panel était composé de Waly Badji Sissoko, Secrétaire général par intérim du comité syndical, Boubou Doucouré, Secrétaire aux revendications et Alassane Sidibé, Secrétaire aux relations extérieures. L’objectif de la rencontre selon les panellistes était d’éclairer la lanterne de l’opinion publique sur les motifs de la grève illimitée entamée depuis le 10 février à l’IUG.
Pour le secrétaire général par intérim du comité syndical, Waly Badji Sissoko depuis ” la suspension du mot d’ordre de grève, aucune décision concrète répondant à leurs attentes n’a été prise par le ministre de l’Enseignement supérieur “. ” Au contraire, il nous ignore “, a-t-il affirmé. ” C’est pourquoi nous tirons la sonnette d’alarme sur la situation qui prévaut au sein de l’IUG ” dira-t-il. Avant de recourir à cette grève illimitée, les enseignants disent avoir eu une rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur au cours de laquelle, celui-ci avait rassuré que des dispositions seraient prises pour trouver une solution au paiement des arriérés. ” Depuis, plus rien alors que tout travail à un salaire “ soutient Boubou Doucouré. ” Nous avons accompli notre part de responsabilité. C’est à l’Etat d’honorer ses engagements ” a-t-il ajouté.
Pour Alassane Sidibé, la grève illimitée est notre seule arme pour revendiquer notre droit.
Rappelons que les enseignants avaient suspendu leur mot d’ordre de grève pour un mois suite à l’assurance donnée par le ministre de l’Enseignement supérieur pour trouver une solution au paiement des heures supplémentaires d’encadrement de rapport de stage au titre des années 2011-2012 et 2012-2013.
La somme que l’Etat doit payer est estimée à plus de 600 millions de F CFA.
Ramata Tembely
Honte a vous qui refusez de donner a Sezar son du
HONTE A VOUS! PRENEURS D’HOTAGES DE L’AVENIR DE NOS ENFANTS.
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