Les écoles privées face aux défis de l’enseignement supérieur : Le ministre Harouna Kanté à l’écoute de l’AEPES

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S’il s’agit de préoccupations, le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique malien n’en manque certainement pas. Des structures publiques aux universités privées, les difficultés se font sentir. C’est donc en vue d’apporter des réponses idoines et concrètes à ces maux durant sa mission, que le Ministre de l’enseignement supérieur  et de la Recherche Scientifique ne cesse de multiplier les visites dans les différentes structures relevant de son département. Le Samedi 18 mai dernier, c’est dans les locaux de l’Association des établissements privés d’enseignement supérieur (A.E.P.E.S.) que Monsieur Harouna Kanté a déposé sa valise. Cette rencontre rentrait dans le cadre d’une prise de contact entre le ministre et les responsables d’enseignements supérieurs privés.

 

Créer un cadre de confiance et de collaboration entre le département et les partenaires privés ; S’enquérir des difficultés auxquelles les structures d’enseignement supérieur privé sont confrontées ; Et amener les promoteurs privés à s’approprier de son ambition d’instaurer un secteur d’enseignement supérieur fort et compétitif pour le bonheur de la jeunesse malienne : voilà entre autres raisons qui ont motivé cette visite du ministre de l’ESRS aux responsables de l’AEPES à l’École Supérieure de Technologie et de Management (ESTM).

Après des mots de remerciements et de félicitations à l’endroit du ministre, le Président de l’AEPES, M. Djibril Souleymane N’Diaye, a attiré son attention sur les difficultés auxquelles les écoles privées d’enseignement supérieur sont confrontées.  L’harmonisation des filières de formation dans la délivrance des agréments aux futurs promoteurs, l’application effective des textes relatifs à l’habilitation des diplômes du privé et la reconnaissance d’utilité publique ainsi que l’octroi de facilités incitatives aux centres privés de formation (fiscalités, impôts)… sont entre autres doléances que le Président de l’AEPES a formulé au ministre. Aussi, en raison de la mise en œuvre de la reforme LMD, l’AEPES souhaite que la durée d’habilitation soit de cinq (5) ans au lieu de quatre (4) actuellement. Pour clore son intervention, Monsieur Djibril Souleymane N’Diaye a, au nom de son association, exhorté le département à la prise en compte de certaines mesures dont la création d’un centre de soutien pédagogique et d’appui aux écoles privés d’enseignement supérieur, la participation des établissements privés dans les recherches académique et scientifique, le renforcement et la dynamisation des actions du secteur privé, l’instauration d’un climat de dialogue et de confiance, la contribution du département à l’émergence d’un secteur éducatif privé compétitif avec les autres pays de l’UEMOA , l’actualisation des textes et leur adaptation au contexte de l’UEMOA, la mise en place d’une politique fiscale plus favorable aux établissements privés et un meilleur accès au crédit bancaire.

En revanche, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique M. Harouna Kanté a réitéré son engagement personnel et celui du gouvernement à mettre tous les moyens possibles en œuvre pour la relance du secteur de l’enseignement supérieur au Mali. Les difficultés et doléances soulignées par l’AEPES, à ses dires, ne sont pas tombées dans des oreilles de sourds. Des actions concrètes, en vue d’une réponse adéquate et efficiente, ne tarderont pas à se manifester. Il faut rappeler que depuis sa nomination, Monsieur Harouna Kanté ne cesse de multiplier les actions en vue de l’instauration d’un climat de confiance et de dialogue entre tous les acteurs de son département.  Cette initiative, salutaire et responsable, annonce une réussite certaine pour l’homme et un changement positif dans le secteur.

SEYDOU KARAMOKO KONÉ

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