Démarrée depuis le 27 novembre 2018, la grève illimitée des enseignants du fondamental se poursuit dans la 6e région. Trois syndicats sont concernés par cette grève illimitée : le Syndicat national de l’éducation de base, le Syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales et la Fédération de l’éducation nationale. Déterminés, les syndicats ne comptent pas rebrousser chemin.
Classes fermées, élèves dans les rues : c’est la triste réalité qui prévaut présentement dans la région de Tombouctou et cela, depuis le 27 novembre dernier. Cette situation prive du coup plusieurs milliers d’enfants de l’un de leurs droits fondamentaux : l’éducation.
Le paiement de la subvention des enseignants communautaires, le paiement des frais de surveillance du DEF de l’année passée, le retour des services financiers dans la région de Tombouctou sont, entre autres, les points de revendications des syndicats de l’enseignement de la 6e région.
En tout cas, les syndicalistes ne comptent pas retourner en classes sans la prise en compte de leur cahier de doléances. Le secrétaire général de la Coordination régionale du Syneb, Seydou Maïga, a affirmé que si leurs points de revendications ne sont pas satisfaits, il ne saurait être question de reprise des cours.
Il a également expliqué que des négociations ont débuté mercredi dernier. Pour lui, rien de concret n’a été dit lors de cet échange avec les autorités régionales. “Le problème d’argent, c’est l’argent qui peut le résoudre. Nous allons utiliser tous les moyens légaux pour arriver à nos fins”, a-t-il-indiqué.
En attendant de trouver un terrain d’entente avec les autorités, le secrétaire général de la Coordination régionale du Syneb invite les militants à respecter le mot d’ordre de grève.
Zié Mamadou Koné