L’insécurité routière a pris une dimension plus qu’inquiétante de nos jours au Mali. Face à cette situation, il est aujourd’hui capital d’insérer dans les programmes scolaires, l’enseignement du Code de la route afin d’atténuer le taux d’accident.
La plupart des accidents de la route sont dû à l’ignorance et au non respect du code de la route. A ces deux causes majeures, s’ajoutent l’incivisme de certains usagers et la consommation de substances toxiques entre autres. En effet, il est reconnu que plus de la moitié des accidents sont engendrés par les motocyclistes, dont les jeunes sont la majorité. Il en est ressortit également que ces accidents surviennent toujours par la méconnaissance des règles, l’ignorance des panneaux de circulation et l’état alcoolique qui est devenu le problème majeur en période des fêtes. A la lumière de ces constats, l’enseignement du code de la route et des bonnes pratiques de courtoisie en circulation routière se présente comme une alternative pour diminuer le taux des accidents.
Des structures comme la Coordination Nationale en Sécurité Routière (CNA) Mali, l’ANASER et LIMAMA, sont d’ores et déjà montées au créneau à travers la formation 380 jeunes. Laquelle formation permet aux participants de comprendre le rôle de la Protection Civile, le Secourisme de volontariat et le Code de la Route selon Mouase Madiou Cissé, initiateur du projet.
Ces initiatives du genre doivent être multipliées dans les lycées et autres structures secondaires et impulsées par les plus hautes autorités du pays. Car quoi que l’on fasse ou dise, la lutte contre l’insécurité routière passera forcement par un double changement : celui des mentalités et du comportement.
Hawa HAÏDARA