L’éducation Malienne à vau l’eau

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Le mot d’ordre de grève des syndicats des enseignants signataires du 15 octobre 2016 est bel et bien d’actualité après les congés de Noel.

Selon les syndicats signataires, ils réaffirment leurs déterminations sans aucun possible recul jusqu’à l’adoption, la promulgation et l’application immédiate du contenu intégral de leur statut autonome. « Ce statut autonome a fait l’objet d’un accord entre les enseignants et le gouvernement le 15 octobre 2016. Aucun comportement du gouvernement ne peut nous influencer, nous resteront sereins et imperturbables. Même avec ce nouveau Gouvernement,  nous espérons qu’ils sauront se comporter autrement, en d’autres termes, respecter leurs engagements pour que l’année scolaire soit sauvée à travers tout le pays », dénoncent-ils. Le nouveau ministre doit savoir  que nous ne voulons que l’adoption et l’application pure et simple du projet de loi. L’épine dorsale de l’avenir d’un pays est l’éducation, il en va de même que les autorités concrétisent cet engagement, sinon une année blanche 2017-2018 probable profile à l’horizon. Avec la situation actuelle du pays, il est clair que les esprits avertis de la scène politique vous diront que notre pays n’a pas besoin de ça. A l’heure où nous sommes, jouer à la sourde oreille pourrait être fatale pour la stabilité du pays.

Moriba Camara

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2 COMMENTAIRES

  1. De quoi est-il question au juste? Le statut autonome veut dire quoi en claire? Les revendications des enseignements consistent à quoi réellement? Voilà une problématique que je pose quand le vois des gens faire du chantage à l’Etat en brandissant une année blanche qui sacrifierait l’avenir de nos enfants. Mais une réponse commune à toutes ces questions et la plus plausible. C’est à cause de l’argent. L’égocentrisme est le premier vice à combattre au sein de la société malienne.

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