L’école Malienne : La sortie de crise selon Seydou Diawara

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Ancien leader de l’association des élèves et étudiants du  Mali (AEEM), Seydou Diawara, connu sous le sobriquet de Martin le Libérateur, non moins Président du parti lumière pour l’Afrique, propose une thérapie pour sortir l’école de l’agonie.

 

Aujourd’hui, plus qu’hier même, l’école malienne a besoin d’une véritable politique de reformes approfondies. Pour ce faire, il faut des cadres qui disposent des stratégies modernes.

 

Si, après 50 ans de Souveraineté nationale, le Mali ne parvient pas à se nourrir, c’est que les nouvelles générations n’ont pas été formées dans le domaine agricole.

 

De nos jours, il faut une reconversion des jeunes formés dans d’autres spécialités aux secteurs de l’agro alimentaire, dans ceux de textiles et autres. Cela va se matérialiser par la création d’une soixantaine d’écoles agricoles sur l’ensemble du territoire national. Un exemple, dans le Wassoulou seulement on peut développer la culture d’orange, de mangue et d’autres fruits et légumes.

 

Le fait que le Mali est le deuxième pays producteur du coton en Afrique, il s’avère indispensable de spécialiser les jeunes dans l’activité. Ainsi, des tee-shirts et autres habits de tous genres peuvent être fabriqués à partir du Mali.

 

Dans l’imaginaire populaire, il y a du pétrole dans le sous-sol. Mais, cependant, il n’a pas d’écoles qui forment dans ce domaine. Idem pour les mines où le besoin se fait sentir. Donc, il urge de créer des écoles de spécialisation dans la filière agricole. La création de telles écoles privées peut aider l’Etat dans sa politique de lutte contre le chômage. De ce fait, l’Etat doit aider, à son tour, les écoles privées et mieux en créer pour lui-même. «Au lieu de créer des problèmes à ces écoles privées, l’Etat a le devoir de valoriser les écoles qu’il a abandonné par moment», dixit Seydou Diawara.

 

Autre aspect non moins important, c’est la gestion de l’alimentation des élèves. Dans ce domaine, l’Etat doit mettre tout en œuvre pour que les conditions soient des mieux dans les cantines scolaires. Même s’il faut les confier à des structures privées.

 

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