L’école malienne: Des primes pour encourager les enseignants

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Le conseil des ministres du mercredi 22 février dernier a pris un certain nombre de décisions visant à améliorer les conditions du travail des enseignants en augmentant sur le taux de certaines de leurs primes. Ainsi , pour les professeurs d’enseignement secondaire, le coût de la prestation par heure est passé de 1750 Frs à 2000 Frs pour les heures supplémentaires ; les primes de censeur et directeur d’études de l’enseignement secondaire  et de l’enseignement normal vont de 6750 Frs à 10000 Frs par mois, les surveillants généraux et les chefs de travaux de l’enseignement général et de l’enseignement normal  sont de  6250 Frs à 9000 Frs par mois. Les conseillers pédagogiques ont vu leurs primes augmenter de 6250 Frs à 10000 Frs. Les directeurs des écoles fondamentales et préscolaires ont eu droit aussi à ces privilèges en  voyant augmenter leurs primes respectivement de 3750 Frs, 5000 Frs et 6250 Frs à 6000 Frs, 7500 Frs et 10000F CFA par mois selon le nombre de classes.

L’adoption de ce décret permettra, selon les termes du gouvernement d’améliorer la motivation des prestations des enseignants et des responsables scolaires. Dans la même foulée, une autre décision a été prise, par rapport à la création d’une académie d’enseignement à Dioila, qui vient s’ajouter au 17 académies existant déjà sur l’étendue du territoire malien. Il s’est avéré que l’académie de Kati, en raison de la densité et de la diversité des substituts éducatifs de sa circonscription et leurs situations connaît des difficultés à assurer correctement les missions de coordination et de supervision de structures éducatives. L’académie d’enseignement de Dioila va couvrir les centres d’animation pédagogique de Dioila, Fana et de Beleco. L’académie d’enseignement de Kati couvre les centres d’animation pédagogique de Kalaban Coro, Sangarébougou, Kati, Baguinéda, Kangaba et Wélessébougou. Ainsi, les responsables de l’éducation dans les écoles peuvent se frotter les mains avec les augmentations, et les structures éducatives de la zone de Kati et de Dioila sont mieux désengorgées.

M.Maïga       

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