Le secrétaire général, Sylvestre Togo et ses 5 camarades toujours sous les verrous : La psychose persiste à FMPOS

0

Décidemment la situation du secrétaire général du comité AEEM de la faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie (FMPOS) et ses 5 camardes détenus actuellement à la prison centrale d’arrêt de Bamako, semble de plus en plus se compliquer. Plus les étudiants s’attendent à une libération immédiate de leurs camarades, plus la psychose  persiste au sein de la fac tant la patience devient longue.

 

Après des négociations à l’amiable qui se sont avérées vaines auprès du plaignant, des grèves de mécontentement et de solidarité, le boycott de la rentrée  académique et les conférences de presse, les membres du comité AEEM de la faculté de médecine ont décidé de changer de stratégie dans leur combat pour la libération de leurs camarades détenus. En effet, c’est un sit-in qui a été organisé en tout début de semaine devant la maison centrale d’arrêt de Bamako. Si pour d’aucuns l’initiative est une manière d’exprimer leur solidarité vis-à-vis des camarades, certains y voient plus une pression et une mise en garde adressées aux plus hautes autorités du pays face à cette situation jugée selon un étudiant de ‘’ futilité ‘’, eu égard à tout ce qui s’est passé ces dernières semaines sur le campus et dont les coupables sont encore libres dans la nature comme des oiseaux.

De sources proches du comité AEEM de ladite faculté, les démarches pacifiques sont toujours en cours et les manifestations continueront jusqu’à l’atteinte de l’objectif : celui de la libération de leurs amis. Une autre voix plus autorisée au niveau judiciaire nous informe que la justice fait son travail et ce, en toute indépendance et dans le respect des droits humains.

 

Dans cette affaire dans laquelle les partisans des détenus clament leur innocence tandis que la justice, elle, prend tout son temps, seul le temps nous en dira plus. Toutefois, il faut noter que les cours sont sérieusement perturbés  à la faculté de médecine depuis le début de cette crise.    

IDRISSA KANTAO

 

 

Commentaires via Facebook :