Bamako-4/12/2015- Englobant quatre (4) domaines d’intervention (l’agro-industrie l’élevage; peaux et cuirs; bâtiment et les travaux publics; mines et les métiers connexes) dénommés chapeaux qui constituent des champs de l’activité économique et des formations dites prioritaires, en restant ouvert à tous projets présentant des filières innovantes et en relation avec les besoins du marché de l’emploi, le fonds finance le projet de développement des compétences et emploi des jeunes (procej) qui soutient l’employabilité des jeunes au Mali à travers l’objectif double de promotion de la prospérité partagée et de réduction de l’extrême pauvreté a été lancé au Mali.
En fait, il s’agit d’un projet initié par l’Association Internationale de Développement (IDA/Groupe de la Banque mondiale) et l’Etat du Mali.
D’un montant de 63 millions USD, il est financé par la Banque mondiale pour une durée de 5 ans et logé au Ministère en charge de l’emploi et de la formation professionnelle. Pour ce faire, il est dirigé par une Unité de Coordination du Projet (UPC). Le PROCEJ soutient l’employabilité des jeunes au Mali par rapport à l’objectif double de promotion de la prospérité partagée et de réduction de l’extrême pauvreté
L’objectif de cette rencontre qui a réuni les autorités et les acteurs de l‘éducation et de l’emploi était d’informer sur les critères et les conditions d’accès aux appuis de cette composante du PROCEJ. Sur place, plusieurs responsables publics et privés des écoles de formation professionnels ont répondu à l‘appel.
Vu que le secteur privé malien est étouffé de ressources se spécialisant dans les disciplines du secteur des services de faible pertinence, à faible coût et utilisés comme un secteur d’absorption de la demande de faible qualité, le projet, pour résoudre ce problème, fournira des subventions aux institutions privées sélectionnées sur une base compétitive (en se fondant sur des propositions spécifiques de développement) pour étendre et améliorer les programmes techniques et professionnels à divers niveaux dans les secteurs clés identifiés. Selon les propositions, les établissements privés pourront bénéficier d’interventions, en termes d’équipement, formation, cadre partenarial, etc. Ainsi, Ils pourraient également bénéficier d’une assistance technique supplémentaire pour assurer l’amélioration de la qualité réelle. Dans l’hypothèse d’un montant moyen par subvention de 400.000 dollars, il est prévu que près de 12 institutions d’enseignement et de formation professionnels bénéficient d’une subvention.
Et les principales caractéristiques du mécanisme de fonds compétitif seront le soutien offert aux écoles pour la préparation des propositions de développement de l’école présélectionnée, la sélection compétitive des propositions en fonction des critères pré-identifiées. Pour ce faire, le suivi étroit et l’évaluation du programme par la DNETP, la DNFP, l’IGEN en coordination avec le FAFPA.
En clair, le PROCEJ se propose de fournir des appuis à des institutions privées d’ETFP dans le but de promouvoir leurs contributions dans l’enseignement technique et professionnel, d’améliorer la qualité de leurs prestations en mettant notamment à niveau les équipements installés, les programmes dispensées et les compétences du personnel enseignant.
Et peuvent répondre à l’appel à projets, les opérateurs privés de formation (centres et établissement privés d’enseignement et formation techniques et professionnels). Il reviendra à ces centres et établissements accueillir les apprenants, d’assurer leur formation et participer à leur évaluation finale.
« Ce fonds va aider à renforcer les capacités de ces centres en les dotant de moyens, en formant les formateurs, en leur permettant d’améliorer leur logiciel de gestion », appuie le ministre Mahamane Baby. Il précise que ces fonds ne sont pas remboursables car c’est ‘Etat qui est allé les emprunter pour renforcer les capacités des centres de formations. Et, il s’agit selon lui, d’une initiative qui entre en ligne droite de l’engagement du Président de la République qui a promis des emplois à la jeunesse malienne.
Issiaka M Tamboura (maliweb.net)