Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Amadou Kéïta : «L’éducation tient une position extrêmement importante dans la feuille de route de la transition»

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Amadou Kéïta, a procédé lundi 12 octobre au lancement officiel des épreuves écrites du Diplôme d’études fondamentales (DEF). C’était au centre Nampèré Ballo de Baco-Djicoroni.

C’est à 8 heures 00 que le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr. Amadou Kéïta, a procédé au lancement officiel des épreuves écrites du Diplôme d’études fondamentales (DEF) au centre Nampèré Ballo de Baco-Djicoroni.

Le ministre Kéïta s’est beaucoup réjoui du déroulement de l’examen avec le respect des mesures barrières dans ce contexte de pandémie de Covid-19. En plus de la présence des dispositifs de lavage des mains, les élèves portaient tous un masque.

Toute chose que le ministre de l’Enseignement supérieur a tenu à souligner. C’est extrêmement important, a-t-il dit, avant de rappeler que «nous sommes dans une période marquée par la maladie à Coronavirus. Il faudrait donc que nous comprenions que nous devrions éviter de contracter cette maladie à la fois pour nous-mêmes et pour nos prochains». L’ancien DG de l’Ecole nationale d’administration a indiqué que le gouvernement a pris des dispositions pour que tous les élèves puissent avoir un masque afin que personne ne soit un danger pour l’autre.

En faisant siennes des orientations de son collègue de l’Education nationale, le ministre Kéïta a beaucoup exhorté les élèves au travail. «C’est uniquement à travers le travail qu’on pourra arriver à atteindre des résultats», a-t-il soutenu.

C’est pourquoi, il a engagé l’ensemble du monde scolaire à plus de responsabilité afin que les épreuves du DEF se déroulent dans des conditions acceptables. «Que les élèves comprennent qu’ils ne doivent compter que sur eux-mêmes», conseille-t-il.

Il a prodigué le même conseil aux surveillants et à l’ensemble des personnes qui sont impliquées dans l’organisation des épreuves. «Il faut faire preuve de beaucoup de responsabilité afin que nous puissions avoir un examen qui ne souffrirait d’aucune entorse», a souhaité le Pr. Amadou Kéïta.

Aussi, bien qu’il soit ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Amadou Kéïta dit suivre avec intérêt ce qui se passe au niveau de l’enseignement fondamental, qui constitue le soubassement du système éducatif. Il a affirmé que l’éducation tient une position extrêmement importante dans la feuille de route de la transition. «Ça fait partie de nos préoccupations les plus importantes», a-t-il fait savoir.

C’est dans cette optique que les deux ministres de l’Education s’engagent à faire en sorte que l’enseignement de base puisse être de qualité. Pr. Amadou Kéïta a invité les enfants à acquérir de la connaissance et à bannir l’idée selon laquelle il faut avoir le diplôme seulement.

33 195 candidats répartis dans 137 centres d’examen

Pour cette session du DEF 2020, l’Académie d’enseignement  rive droite de Bamako (AEBKORD) compte 33 195 candidats répartis dans 137 centres d’examen entre l’option classique (118 centres) et l’option arabe (19). C’est ce qu’a révélé la directrice de l’AEBKORD, Mme Touré Zahiatou Ayouba.

Elle a mis l’accent sur le nombre de filles qui représentent 52,20% des candidats. Preuve pour elle que les efforts déployés dans la scolarisation des filles n’ont pas été vains. Le nombre de surveillants s’élève à 2463 enseignants et 300 éléments des forces de l’ordre ont été mobilisés pour la sécurisation des centres d’examen.

Pour terminer, Mme Touré Zahiatou Ayouba a indiqué que des informations ont été véhiculées pour lutter contre la triche et particulièrement contre l’utilisation de téléphone portable dans les centres d’examen.

Abdrahamane SISSOKO

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La Dgesrs et le Cnrst visités par le Professeur Amadou Kéïta

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr. Amadou Kéïta, a rendu une visite, le lundi 12 octobre, à la direction générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (DGESRS) et au Centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST), tous relevant de son département.

En initiant cette visite, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr. Amadou Kéïta, voulait s’enquérir des conditions de travail des services relevant de son département. Car mieux vaut voir une fois que d’entendre cent fois.

La visite du ministre Kéïta a débuté à la direction générale de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il a été accueilli par le Directeur général de la DGESRS, le Pr. Abdoulaye Salim Cissé, et toute son équipe. Dans sa présentation, le Pr. Cissé, tout en se réjouissant de la visite du ministre Kéïta, a affirmé que la DGESRS est au cœur de la politique nationale de l’enseignement supérieur au Mali.

Toutefois, explique Pr. Abdoulaye Salim Cissé, la DGESRS est confrontée à une série de problèmes. Des difficultés qui ont pour nom le manque de personnel (43 agents seulement au lieu de 90 agents prévus), le manque de matériel roulant, la DGESRS ne comptant que 06 véhicules, le toilettage du document de l’enseignement supérieur qui date de 2009.

Aussi, le DG Cissé a mis un accent particulier sur le recrutement du personnel enseignant. Il a déploré l’absence de recrutement dans l’enseignement depuis près de 03 ans (2017). Cela est d’autant plus inquiétant que le personnel enseignant est vieillissant. C’est pourquoi, il appelle au recrutement de jeunes enseignants pour assurer la relève.

L’Agence malienne d’assurance qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (AMAQ-SUP) est un autre département rattaché au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Comme son nom l’indique, son rôle, selon son directeur général, est de «contribuer à assurer la qualité du système d’enseignement supérieur et de recherche scientifique, de ses institutions et de ses filières de formations».

La visite du ministre Kéïta a pris fin au Centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST). Là comme ailleurs, le Pr. Amadou Kéïta a été informé des missions, des organes et des difficultés auxquelles le service est confronté.

En réponse, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Amadou Kéïta, a affirmé avoir pris bonne note des doléances soulevées par ses interlocuteurs. Tout en assurant que son accompagnement ne fera pas défaut, Pr. Kéïta a promis d’apporter des réponses idoines à tous les problèmes posés.

Il faut rappeler que c’est après avoir procédé au lancement officiel des épreuves écrites du DEF, au centre Nampéré Ballo de Baco-Djicoroni, que le ministre Kéïta a visité les différentes structures citées plus haut.

Abdrahamane SISSOKO

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