Que ce soit à la Bourse du Travail (siège de l’Untm), à la Cstm ou à la Maison des enseignants, partout le ministre de l’Education nationale, Kénekouo dit Barthélémy Togo et sa délégation ont été reçus avec les honneurs par les différents syndicats d’enseignants que sont entre autres : le Syndicat national de l’Education et de la Culture (Snec) ; la Fédération de l’Education nationale (Fen) et plusieurs autres structures affiliées à cette entité ; la Coordination des syndicats de l’enseignement secondaire (Coses) et certaines des structures qui en sont membres ; le Syndicat national des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales (Synefct) ; le Syndicat national des enseignants du secondaire de l’Etat et des collectivités (Synesec).
L’objectif de cette première prise de contact était de prendre langue avec les partenaires sociaux de l’école. Au cours de ces discussions à bâtons rompus, les représentants des différents syndicats n’ont pas manqué de demander au ministre Togo de faire tout pour résoudre leurs multiples problèmes que sont entre autres : le retard chronique de paiement des salaires ; le paiement de tous les arriérés liés à la hiérarchisation et à l’intégration ; la finalisation rapide du processus d’intégration des enseignants ; la signature des arrêtés de rappel en activités des enseignants en fin de formation et leur reclassement ; la participation des syndicats à l’organisation des examens de fin d’année ; la finalisation de la passerelle de la fonction publique de l’Etat à la fonction publique des collectivités…
A tous ces problèmes et préoccupations des 15 syndicats d’enseignants repartis entre le fondamental et le secondaire dont certains sont regroupés en fédération, le ministre de l’Education nationale a été on ne peut plus clair : « je connais les problèmes de l’école pour avoir fait plus de 20 ans au service de l’Education malienne. Et j’ai eu à exercer la fonction de Secrétaire général du Ministère de l’Education pendant 12 ans. J’ai eu à servir 8 ministres de l’Education nationale ».
Redresser la barre
En effet, au cours de ces rencontres, il a été surtout question de la valorisation des conditions de vie et de travail du personnel enseignant. Et l’unanimité s’est dégagée autour de la nécessité de trouver ensemble des solutions aux sujets de préoccupations communes. « Une chose est de poser les problèmes et une autre est de les résoudre. Il faut qu’on s’engage ensemble à résoudre vos problèmes et aussi ceux qui minent notre Education», a déclaré le ministre de l’Education nationale, Kénekouo dit Barthélémy Togo. Avant de rassurer les différents syndicats : « je ne suis pas venu à la tête de l’Education nationale pour faire de la fiesta, ni pour faire de la démagogie, encore moins pour faire de la figuration… mais j’ai été nommé ministre pour redresser et solutionner les problèmes. A cet effet, on va s’attaquer aux problèmes ensemble ». Et le ministre de poursuivre encore : ‘’je ne suis pas élu, mais j’ai été nommé par le président de la République pour trouver des remèdes aux problèmes de l’Education nationale. On va ensemble et petit à petit résoudre vos problèmes et faire en sorte que les choses se redressent au niveau de l’Education nationale’’.
Ces échanges directs avec les syndicats et l’assurance donnée par le ministre Togo augurent, on l’espère, une bonne année scolaire 2014-2015.
Aliou Touré
” la participation des syndicats à l’organisation des examens de fin d’année ” Je me demande ce que syndicat en tant qu’entite de revendication peut bien faire? les membre doivent participer mais en tant qu’enseignant et cela est normal mais pas en tant que sydicaliste. ou bien ils veulent aussi avoir leur quota parmi les passants, please restez dans votre peau de syndicat tout en mettant exercant vos fonction d’enseignant.
Bonne journee.
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