Le ministre Barthélémy Togo aux boursiers d’excellence : « Vous êtes la fierté de l’école malienne, de vos parents, de la nation malienne…»

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Barthélémy Togo
Kénékouo dit Barthelemy Togo

Les 13 boursiers d’excellence, sélectionnés parmi les meilleurs admis au baccalauréat 2015 se sont envolés le mercredi 02 septembre dernier pour la France où ils poursuivront leurs études supérieures. En prélude à leur départ, le ministre de l’Education Nationale, Barthélémy Togo a présidé une cérémonie en leur honneur dans l’enceinte de son département, où il leur a exprimé ses sincères félicitations et prodigué des conseils. C’était le mardi dernier dans l’après-midi en présence des cadres relevant des deux départements en charge de l’Education, des parents des boursiers, du conseiller de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Mali, David Sadoulet et de plusieurs invités.
Ces 13 boursiers qui bénéficient donc d’un programme de formation d’excellence offert par la France au gouvernement du Mali ont tous reçu leurs documents de voyage des mains du ministre de l’Education Nationale qui leur a prodigué beaucoup de conseils avant leur départ. Ces boursiers poursuivront leurs études en France dans les domaines de l’économie, de la cristallographie, de l’industrie sucrière, de l’informatique appliquée à la gestion, de l’ingénierie des ressources, de l’eau et de l’environnement.
Pour le ministre de l’Education nationale, l’évènement était plein de significations dans le système éducatif malien en quête de l’excellence. Il a exprimé ses chaleureuses félicitations aux bénéficiaires qui, selon lui, font la fierté de l’école malienne et de leurs parents.
« Le choix porté sur vous est la résultante d’une constance dans le travail, dans l’application, le sérieux et la discipline. Cette bourse d’excellence, ce sésame d’or, vous l’avez cueilli aux cimes du surpassement personnel » a indiqué le ministre. Et de poursuivre : « Dans votre quête du savoir et de la connaissance, gardez toujours en ligne de mire la flamme de développement de votre pays ».
Le ministre les a exhortés à être encore plus performants que leurs prédécesseurs qui ont honoré le Mali dans les universités françaises tout en leur demandant d’être prédisposés à retourner servir le Mali. Un conseil bien noté par les boursiers qui, par la voix de leur porte-parole, Dicko Mariam Diallo a rassuré le ministre en ces termes: « Excellence, vous avez devant vous des jeunes qui, à la fin de leur formation en France, s’engagent à revenir servir le Mali. Nous sommes plus que jamais motivés à faire profiter à notre nation ce que nous aurons appris. Aujourd’hui un nouveau challenge commence pour nous et nous mesurons l’immense responsabilité qui pèse désormais sur nous… ».
Les boursiers reconnaissent que, la bourse d’excellence représente pour chacun des réelles opportunités pour non seulement s’épanouir individuellement mais aussi pour contribuer efficacement au développement socioéconomique de leur pays.
IL est à souligner que la sélection des boursiers d’excellence est un long processus qui prend son départ depuis la 10ème année. Pour être sélectionné, les enfants remplissent plusieurs critères. Il faut avoir la moyenne supérieure ou égale à 14/20 à toutes les classes (cycle normal) et la mention bien au baccalauréat. Ce sont les bacheliers répondant à ces critères qui sont soumis au test dont la procédure est d’une transparence sans égal au Mali. Pour rappel, le programme de bourse d’excellence qui est son 15ème exercice est une initiative d’Ibrahim Boubacar Keita, alors Premier ministre en son temps. Les premiers boursiers d’excellence sont issus du baccalauréat de la session de 2000.
Daniel KOURIBA

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1 commentaire

  1. Oui,il faut les féliciter ces enfants,ces petits génies,mais cela ne sert à rien s’il n’y a pas un système de suivie pour recueillir ces enfants à la fin de leurs études.Il faut qu’à la fin des études ils puissent revenir travailler directement dans leurs domaines ,après les études c’est chercher du boulot qui vient et la france a l’habitude de proposer un salaire assez élevé pour que ces enfants puissent rester en france,et en pensant à cette galère qui est la recherche de travail au retour au pays,et si on arrive à obtenir ce boulot,c’est avec un salaire misérable.La france nous vole nos ressources,nos cerveaux(les petits génies ),elle est en train de préparer le vol d’une partie de notre territoire alors il faut mettre un bon système pour un bon développement. Dans les pays développé,les plus grandes recherches sont effectuées dans les universités,et nous au Mali,au Mali on a pas encore pu gérer les problèmes de notre école.

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