Les examens de fin d’année ont démarré lundi dernier avec le Certificat d’aptitude professionnel. Le ministre Adama Ouane a profité de l’occasion pour en faire le point de même que la situation des élèves déplacés du nord. C’était lundi dernier à la faveur d’une conférence de presse dans la salle de conférence du ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales.
Selon le ministre Adama Ouane, entouré pour la circonstance des membres de son cabinet, toutes les dispositions ont été prises pour permettre aux élèves du nord d’effectuer leurs examens de fin d’année. « Ces élèves candidats, qui ont quitté leurs localités suite à la rébellion, ont été accueillis et enregistrés au niveau de la Direction nationale et des Académies d’enseignement. Ils ont été inscrits en fonction de leur profil de formation et des séances de rattrapage ont été organisées pour sauver leur année scolaire.
Le gouvernement de transition est en train de faire de son mieux pour reformer le système éducatif » a-t-il dit.
Parlant des examens, le ministre a tenu à rassurer : « nous sommes en période d’examen, l’étudiant doit fournir beaucoup d’efforts pour réussir. Il n’y aura pas de complaisance pour les fraudeurs car l’éducation est le strict moyen pour aboutir à un changement de comportement ».
Au cours de cette rencontre, les différentes interventions ont porté sur la gestion des élèves du nord et des enseignants qui ont été contraints de quitter les régions occupées.
« Toutes les dispositions sont prises par le gouvernement pour permettre aux élèves et aux enseignants de travailler dans de meilleures conditions ». Les échanges avec les journalistes se sont surtout axés sur la sécurité des examens pour limiter au maximum la fraude, l’organisation de sessions spéciales pour les élèves qui sont restés dans les régions nord etc.
A toutes ces préoccupations exprimées, le ministre Ouane a rassuré que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour sauver l’année scolaire.
Il a fait une mention spéciale aux nombreux partenaires, qui œuvrent sans cesse depuis l’éclatement de la crise à mettre les élèves déplacés dans le minimum de conditions d’études. Il s’agit notamment de l’UNICEF, Plan Mali, COREN, Croix Rouge, Caritas, Secours Catholique, Groupement des Commerçants, l’Association des ressortissants de Sikasso, l’Association des élèves de l’Ecole Aminata en France etc.
Par Drissa Togola & Téné Koné
Je l’ai dit precedenment, commencer par donner l’exemple d’avoir et arretez de blamer les jeunes et les enfants. C’est qu’ils et elles sont entrain d’imiter. kami be a gnemogo de ton file. 8) .
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