Le collectif des sortants des IFM (CSIFM) veut rentrer dans une nouvelle phase de sa lutte à partir du vendredi 18 mai 2018. Après des refus successifs d’autorisation de marche pacifique par les autorités du Mali, le collectif invite ses militants à un sit-in le vendredi prochain.
Le CSIFM est un collectif mis en place par tous les sortants des instituts de formation de maîtres du Mali (IFM). Le collectif a pour ambition de lutter pour la régularisation du statut des sortants de ces instituts de formation en matière de recrutement.
Présentement, le CSIFM a deux luttes cardinales pour lesquelles toutes ses actions sont orientées. Il s’agit tout d’abord de l’organisation du concours d’intégration aux collectivités territoriales de l’État qui n’a pas été organisé depuis près de deux ans. Ensuite, il s’agira pour lui de se battre pour l’intégration directe de tous les sortants de ces instituts dans lesdites collectivités sans avoir besoin de concours comme c’était le cas jusque dans les années 2009.
Après plusieurs démarches, la coordination du collectif des sortants des IFM de Bamako observe une nouvelle phase dans sa lutte. Elle prévoit un sit-in demain vendredi 18 mai 2018 au rond-point communément connu sous le nom de Bougieba à l’ACI 2000 à partir de 8 heures précises. À ce titre, elle invite tous les sortants des IFM de Bamako et environnants ainsi que tous les autres militants à bien vouloir joindre leur voix aux leurs afin d’avoir un gain de cause dans cette lutte noble.
« L’objectif de notre Sit-in est de dénoncer le retard du lancement du concours des collectivités », explique le président de la coordination du collectif, Issa DEMBELE.
On se rappelle que cette coordination a entamé plusieurs démarches auprès du gouverneur du district à l’époque, Ami Kane, pour une autorisation de marche pacifique, refusée. Elle a voulu prendre contact avec le ministre de l’éducation, avec celui de la jeunesse et de la reconstruction citoyenne, mais en vain. La coordination ne demande rien de plus aujourd’hui que le gouvernement leur donne une explication raisonnable de la non-organisation du concours d’entrée dans les collectivités territoriales.
Fousseni TOGOLA.