Qui ne se souvient pas du bel exemple des pionniers, jeunes chérubins de l’indépendance du Mali nouvellement acquise, par le Président Modibo Kéïta, père de la Nation, qui avait su insuffler dans chaque cœur de patriote malien le goût et l’envie de la mesure et de la rigueur ?
Dans la discipline et la soumission, obéïssance sous le drapeau, et paroles chantées et bues de notre Hymne national, en toute fidélité avec l’esprit dela République, réaffirmés principes et idéaux nationaux. C’était dans les années 60 à 70 : tous les élèves étaient obligés de se pointer sous le drapeau à la sonnerie. Avec fierté et sentiment du devoir à accomplir pourla Nation, en termes de sacrifices et d’engagement pour les valeurs.
Dans cette survivance pour ce souvenir, il nous a paru si étonnant de se voir se faire rappeler ce sentiment de continuité historique pour la patrie, à travers les jeunes élèves du groupe scolaire Mamadou Konaté, qui nous ont si ému, en se tenant devant le drapeau, sérieux et guindés comme des soldats, mobilisés pour les études qu’ils poursuivent et la finalité que constituent ces études, sous l’œil vigilant du directeur du groupe A, M. Boubacar Kanté, qui lui-même se trouvait également debout et observateur de la solennité de l’acte civique et patriotique de salut du drapeau et de chant à voix haute de l’hymne national en français
A notre question de savoir si cette pratique était courante depuis qu’on avait quitté nous-mêmes l’école, un des professeurs nous a répondu, que «non c’était tout récent».
D’où notre grand étonnement de se rendre compte qu’en fait de civisme et de patriotisme, le pays faisait les frais d’un grand relâchement dans ce domaine. En ces temps de guerre de regain de confiance en nos vaillants soldats et footballeurs (Les Aigles du Mali, 3ème à la 28ème CAN), il n’était donc que grand temps de remédier à cela fait.
Vivement que le bel exemple donné par le groupe scolaire Mamadou Konaté soit suivi par l’ensemble des établissements scolaires du pays, de Kidal à Kayes. Bravo petits gars et courage pour vos études.
A NIANG
Cher A. Niang,remarquez que partout où on met des hommes et des femmes compétents, qui n’ont pas été choisis selon leur affinité,les bons résultats sont garantis.C’est le cas typique.C’est ce qui fait que depuis un certain temps le niveau se relève dans cette école,contrairement à d’autres structures de l’Etat où on ne peut émerger,quelle que soit sa compétence,que lorsqu’on bénéficie de soutien du haut lieu. Mes encouragements à cette école et invite par conséquent les autres écoles à suivre cet exemple.
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