Le calendrier scolaire 2012-2013 : Une pagaille sans pareille

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Certainement que la gestion de l’école est à l’image des autres secteurs publics du pays caractérisée par la confusion. En effet, au niveau du secondaire les compositions se font en désordre. Ainsi, pour cette année scolaire certaines académies feront trois trimestres tandis que d’autres n’en feront que deux. Sans aucune considération, les Directeurs d’académie dans certains cas se comportent comme des pachas avec son corollaire d’arrogance et de mépris.

Bocar Moussa Diarra
Bocar Moussa Diarra

C’est ce lundi 18 mars 2013 que débutent les compositions de la 2ème période pour les académies de la rive gauche et de Kati. La rive droite n’ayant pas prévue de composer surtout qu’elle vient juste de terminer sa composition du 1ère période. Alors, il parait que cette même disparité est la donne pour le reste du territoire national. En effet, il y a seulement de cela trois semaines que la Directrice de l’Académie de la rive gauche avait décidé de faire composer les siens le 18 mars. Mais entretemps l’AEEM avait quelque peu paralysé le déroulement des cours, de sorte que les programmations ont été basculées.

Alors, la Directrice de la rive gauche suspend jusqu’à nouvel ordre la tenue des compositions du 18 mars. Dans la foulée, l’accalmie est retrouvée. L’AEEM appelle ses militants à reprendre les classes, alors la Directrice confirme une fois de plus la tenue des compositions du 18 mars. C’est justement ce qui pose des problèmes en l’espace de trois semaines des compositions programmées, déprogrammées et reprogrammées comme si c’était de la farce. Pourtant, il s’agit bien de l’avenir de milliers de jeunes maliens. Evidemment que les encadreurs disposent de marge de manœuvre pour décider, mais certainement pas au point de compromettre l’essentiel. Dans cette ambiance de désordre, le nouveau ministre est plus préoccupé à savourer sa victoire et consolider son mouvement ‘‘Ibk Mali 2012’’ qu’à coordonner quoi que ce soit.

En outre l’application du nouveau système à savoir l’APC (l’approche par compétence) ne facilite pas les choses tellement les enseignants ont des soucis avec ce système. En effet, ce sont moins de 10% des enseignants qui ont bénéficié de formation pour appliquer le système, car très souvent ce sont des formations de nom de 3 à 5 jours pour comprendre et appliquer un nouveau système.

On le comprend l’enseignement secondaire général malien est au bord du chaos avec des responsables plus portés sur les perspectives politiques que de s’attaquer aux réalités qui menacent l’existence même de ce niveau d’étude essentiel pour l’avenir de l’école au Mali.

Bien évidemment que nous sommes en guerre, mais raison de plus pour réconforter les fondamentaux comme l’école. Autrement cette dérive de l’école peut aussi entrainer une descente aux enfers semblable ou pire que ce que nous vivons actuellement. Que Dieu sauve le Mali !

Ousmane COULIBALY

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6 COMMENTAIRES

  1. Monsieur Berthe, l’arbre ne doit pas cacher la foret. Ce ministre fait a sa tête et il ne consulte personne et ne rend compte a personne. Peut-il demander a ses conseillers et a ses directeurs nationaux de gérer des problèmes qui vont surgir dans des CAP ou a l’IFM de Sevare?
    Dans ce pays, on s’amuse beaucoup avec l’éducation et ce ministre sans niveau, un illustrateur, parvenu se joue de tout le monde et sème plus que la pagaille au sein du département de l’éducation. Nommer! oui, mais des agents qui ont de la personnalité et un bagage intellectuel avéré. Ces nouveaux DCAP et les adjoints sont jetés a l’eau et doivent certainement agir a l’image du ministre qui se plait déjà dans une campagne politique. Peut-il avoir le courage de rencontrer les agents de son département qui le connaissent bien pour qu’il se rende compte que ses bévues couteront très chers a l’école malienne. Le choix du ministre a la tête du département de l’éducation est a revoir. D’autres révélations sont RETENUS.

  2. Mr Le journaliste pas de pagaille!
    Depuis le début de l’année par arrêté il a été demandé à chaque académie d’organiser les compositions selon réalités de sa localité!! voir certaines faire 2 d’autres 3 compositions nee relèvent pas de la pagaille!
    merci

  3. Ce ministre est un nullard il ne mérite même cette place il a enlever tout les cadres valables pour mettre les incompétents de son parti RDA ou je ne sais quoi le segal qu’il a enlever c’était lui qui devrait être à sa place comme au Mali on aime pas les gens qui travail dignement sinon ce ministre n’en vaut pas la peine
     

  4. Non! Ousmane cly, que veux-tu que ce ministre coordonne dans la pagaille qu’il a trouvée au ministère de l’éducation? Il ne peut pas, lorsqu’IL SE PRÉOCCUPE PLUS A NOMMER DES INCOMPÉTENTS, DES SANS-PERSONNALITÉS AU NOM DE LA POLITIQUE:”Dans cette ambiance de désordre, le nouveau ministre est plus préoccupé à savourer sa victoire et consolider son mouvement ‘‘Ibk Mali 2012’’ qu’à coordonner quoi que ce soit.” Cherche a lire les récents arrêtés de nomination des DCAP, des CP et de la DG/ IFM Sevare. Toutes les manœuvres de ce ministre politique consistent a privilégier ses parents, ses amis, ses proches du nord et solliciter le concours des enseignants pour la”bonne exécution des élections. Ses sorties a Sikasso et Mopti sont des tests de campagne politique. Toutefois, il est a féliciter pour avoir osé prendre des décisions que les deux prédécesseurs n’ont pas voulu ou pu faire; seulement le choix des hommes laissent a désirer. Nommer sans l’avis de son DNEF…Courage!

    • Nous avons esperé le changement,mes les recentes nominations nous laissent perplexes.Il est évident que nous ne sommes pas à la fin de nos peines.Nommer sans l’avis du DNEF,qu’est-ce que ce minstre connît de ce département?

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