Le ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales a confirmé, le 18 mai 2013 à la Maison de la presse, les dates des examens de fin d’année 2012-2013. C’était lors d’une conférence de presse animée par le chef du département, Bocar Moussa Diarra.
Le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Bocar Moussa Diarra, a tenu le samedi dernier à la Maison de la presse, une conférence de presse pour confirmer à l’opinion nationale les dates retenues pour les examens de fin d’année scolaire 2012-2013. Compte tenu du bon déroulement des cours dans les régions non affectées par la crise, les dates prévues pour les examens de fin d’année ne seront pas changées.
Ainsi, du 5 au 7 juin 2013, les élèves de la 9e ouvriront le bal scène pour l’obtention du diplôme d’études fondamentales (DEF). Pour les 218 757 candidats, 1602 centres sont prévus. Les 112 222 candidats au baccalauréat plancheront du 11 au 14 juin 2013. Le Certificat d’aptitude professionnelle (Cap) avec ses 15 796 pour 36 centres commenceront à compter du 3 juin.
Le brevet de technicien (BT), qui compte 57 475 candidats, débutera à partir du 17 juin 2013. Et pour les Institut de formation des maîtres (IFM) ce sera à partir du 17 juin 2013 que les maîtres élèves entreront dans la danse. Ils sont 14 222 candidats. Le conférencier assure que toutes les dispositions seront prises pour le déroulement de ces examens y compris le dispositif sécuritaire. 5600 agents de sécurité seront déployés sur le terrain.
Pour les régions affectées par la crise, en l’occurrence les régions du Nord (Kidal, Tombouctou, Gao et une partie de Mopti), une session spéciale sera organisée en octobre 2013 pour des candidats. Le ministre Diarra a assuré qu’avant cette date, des cours de rattrapage seront organisés pour les élèves de ces zones afin de les préparer à mieux aborder les épreuves.
Il a été aussi question de la fraude. Sur ce sujet le ministre a fait savoir qu’elle ne date pas d’aujourd’hui, mais que lui et son département sont engagés à prendre les dispositions nécessaires pour les minimiser.
Quant au repêchage, le ministre il a indiqué que les gens peuvent oublier cette faveur, car son souci premier est de redonner à notre éducation sa valeur d’avant. Il s’est dit déterminé et engagé à redonner le blason terni des examens au Mali.
Ce fut l’occasion aussi, pour le conférencier, de remercier l’ensemble des syndicats d’enseignants, les parents d’élèves et l’AEEM pour tout ce qu’ils ont fait pour le bon déroulement de cette année scolaire. Il a invité les uns et les autres à plus d’engagement pour redonner à notre école son prestige d’antan.
Youssouf Coulibaly
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