L’AEEM, le droit d’exister

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Ce n’est point le fruit d’une imagination

Encore moins le résultat d’un tâtonnement

Mais le fruit d’une longue lutte  légale et patriotique

Par ceux là même qui ont jeté les bases d’une démocratie

Certes défaillante mais nécessaire tout de même

Du fond des ténèbres sort cette lumière

Celle de la renaissance,  du changement radical

De la pourriture à la verdure, espérance d’une jeunesse

Même si ici tout est à refaire : les murs, la peinture, les meubles,

Les portes et les fenêtres jusqu’au toit rien ne doit échapper

A la reconstruction de ce monument éducatif

Même si tout semble perdu, la volonté d’agir doit triompher

Ce n’est pas le fourneau qui brûle mais le feu qu’il contient

Au lieu de vouloir changer de contenu

Changeons plutôt les ingrédients du contenu

Ainsi ce n’est pas aux étudiants de payer à la place

Du système qui les forme

La pluie fait pousser de l’herbe mais elle peut aussi déraciner le baobab

L’AEEM n’est qu’un simple outil à vocation noble et revendicatrice

Lui enlever son nom, la démanteler ou la faire disparaître

Ne saurait être solution ici

Il suffit juste que l’école revienne à l’école

Que les élèves et étudiants restent dans leur droit et leur devoir

Entre les quatre murs des salles de classes et d’amphithéâtres

Aussi que les enseignants et les parents sachent jouer leur rôle

D’éducateurs premiers

Quant aux autorités, l’heure est au rattrapage

Rien n’est encore perdu, tout peut se corriger

Si l’attitude destructrice et suicidaire des élèves et étudiants est déplorable,

L’indifférence des responsables de l’éducation n’est-elle pas punissable ?

Et que dire de ces grèves interminables d’enseignants

Soucieux plus de leur confort personnel que de l’avenir

Des pauvres  élèves et étudiants qui aujourd’hui ne demandent

Que des cours effectifs  pour leur formation

Surtout encore en ces temps de blessures ouvertes pour notre tendre patrie

Comment comprendre cela ? Est-ce vraiment le moment

D’une telle pression supplémentaire ?

Ironie du sort, c’est l’AEEM qu’on accusait hier de vouloir déserter les classes

Mais aujourd’hui le vent de la désertion semble changer de camp

Ainsi se pose cette question : A quand la réanimation effective des reformes de 1962

Ayant servi de modèle à une Afrique aux premières heures de l’indépendance

Et qui continue encore à nous souffler notre erreur de son abandon ?

Mon AEEM, pas touche !

Arrêtons de jouer à la politique de l’Autriche et affrontons les vrais problèmes de l’école

Ensemble.

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4 COMMENTAIRES

  1. C’est simple tout ces agissement des étudiants c est pour les avantages qui les sont accorder, si l’État prend ces responsabilité, de plus financer, jamais vue si ce n’est au MALI financer une association, es-ce c’est la seule association, au MALI.
    Qu’on les retire la gestion des parking, devant les établissement, que le ministère cesse de financer leur congres, et surtout retirer le titre AEMM partenaire de l’école malienne. Qu’on restaure la première partie depuis le lycée. L’université n est pas faite pour les gens qui passent avec 8 de moyenne.
    QU’ON SOIT CLAIRE LE RÔLE D UN ÉTUDIANT C EST D’APPRENDRE, ET SURTOUT QUE LES UNIVERSITÉS SOIENT AUTONOME POUR APPLIQUER LES TEXTES, VOUS ALLEZ VOIR QUE TOUT VA S’ARRANGER.

  2. L’AEEM a le droit d’exister. Mais il faut qu’il joue leurs rôle concrètement et s’en débarrasse de la politique.

  3. Quelle AEEM? c’est par le nom, sinon elle n’a rien fait sauf que d’affaiblir le niveau des élèves avec toujours en tête des vauriens et profiteurs.

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