Les dirigeants de l’Association des élèves et étudiants du Mali(AEEM) étaient face à la presse, le mercredi 9 janvier dernier à l’amphithéâtre de la FAST, pour demander la reprise des cours dans un bref délai. Cette conférence a été animée par le Secrétaire général du bureau de coordination de l’AEEM par intérim, Ibrahim Traoré dit Papin. Il était entouré du Secrétaire général de la FMPOS, Almamy Koïta et celui de la FHG, Ibrahima Kalilou Thèra.
Les responsables estudiantins ont entretenu les hommes de médias pendant 2 heures horloge, pour exprimer leur inquiétude sur l’avenir de l’enseignement supérieur dans le pays. Ce depuis la grève illimitée décrétée par les enseignants de l’enseignement supérieur, le 27 septembre 2012, qui a causé la suspension de toutes les activités pédagogiques dans les universités et écoles. Cela a plongé les étudiants dans un amer désespoir et dans l’incertitude quant à leur avenir et celui de l’école malienne.
Pour le Secrétaire général de l’AEEM, Ibrahim Traoré, cela fait des années que l’école publique est bouleversée par des tristes épisodes de grève des enseignants qui ont couté des années blanches à plusieurs facultés et instituts. Malgré tous les efforts que les étudiants ont consentis, constate Papin, la situation ne s’est pas améliorée. Il à lancé un appel à l’endroit des hautes autorités de prendre toutes les mesures pour que les étudiants reprennent le chemin de l’école dans un bref délai.
S’agissant du bras de fer opposant les enseignants du supérieur au gouvernement, l’AEEM ne soutient ni l’un ni l’autre. Tout ce qui leurs préoccupe, renchérit le secrétaire général, c’est la reprise des cours. Ibrahim Traoré a rappelé que depuis la marche pacifique qui a conduit l’AEEM, le 2 janvier dernier, à la primature, aucun signe n’a été donné par les autorités dans le cadre de la reprise des cours dans les universités publiques.
Le Secrétaire général de l’AEEM a dénoncé le fait que tous les enseignants grévistes donnent des cours dans les universités privées.
Cléophas TYENOU
‘ …appel à l’endroit des hautes autorités de prendre toutes les mesures pour que les étudiants reprennent le chemin de l’école dans un bref délai… ‘ /// … La classe politique Malienne doit cesser d’instrumentaliser les enfants, dans les règlements de comptes entre adultes. Les étudiants ont leurs problèmes propre à eux qui ne sont pas les même que les Chefs de familles. Les politiciens n’ont qu’à passer par les syndicats des travailleurs… Ou alors, ils trouvent les enfants plus faciles à embrigader et à manipuler…? Qu’on les laisse étudier…!
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