Pour aborder le sujet, les anciens secrétaires généraux de l’Aeem, Issa Mariko (conférencier) et à Opéri Berthé (modérateur), ont été sollicité. Anciens de l’Aeem du bureau de coordination, des facultés, grandes écoles, instituts, étudiants, ont répondu présents à la journée commémorative. Le secrétaire général du BC de l’Aeem 2015, Ibrahima Traoré, a salué les anciens camarades de l’Aeem d’avoir veiller à ce que l’Aeem soit restée unie malgré les divergences souvent rencontrées en son sein. Il n’a pas passé sous silence les conditions d’études des élèves et étudiants. «Les conditions de vie des élèves et étudiants n’ont pas changé. Après plus de vingt ans de démocratie, on mérite plus que ça pour que les produits de l’école malienne soit consommables», déclare-t-il. Le conférencier n’est pas allé par quatre chemins pour dire que l’Aeem a joué un rôle capital dans l’avènement de la démocratie au Mali. «Toutes les libertés interdites ont été conquises suite à cette lutte. Si on est là, car on a accepté d’aller au sacrifice ultime. C’est pourquoi, on rend hommage à toutes les victimes de Mars 91», dit Issa Mariko. Mais, ajoute-t-il, les buts pour lesquels on s’est battu pour l’arrivée de la démocratie afin d’améliorer les conditions d’études des élèves et étudiants, n’ont toujours pas été atteints. «L’école malienne est devenu le parent pauvre de la démocratie. Le 26 mars est intervenu pour mettre fin à l’injustice sociale, à la corruption. Des pratiques qui continuent à présent. Nous devons nous battre pour ne pas rester dans les erreurs du passé. C’est-à-dire, mettre l’accent sur la formation démocratique de l’Aeem», ajoute- t-il. Opéri Berthé a rappelé quelques souvenirs de l’Aeem dans son combat pour l’amélioration des conditions de vie des élèves et étudiants. Comme le lundi noir à Bamako, les démissions des premiers ministres Sékou Sow et Younoussy Touré, les années blanches, etc. Dans les interventions, il a été beaucoup plus question d’organisation de l’Aeem pour assurer un avenir meilleur aux générations futures. A l’occasion, un match de gala a opposé les dirigeants actuels de l’Aeem et aux anciens.
Hadama B. Fofana
IL FAUT REFORMER L’AEEM ET EST RÉSERVÉ UNIQUEMENT POUR L’ENSEIGNENT SUPÉRIEUR ET TECHNIQUE AVEC DES CRITÈRES POUR ÊTRE MEMBRE DU BUREAU DE L’AEEM TELS QUE LA MOYENNE DE CLASSE ET LA SCOLARITÉ DANS LES DIFFÉRENTS ORDRES D’ENSEIGNEMENTS AFIN QUE L’ASSOCIATION SERT A DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DE LA MAJORITÉ DES ÉLÈVES ET ÉTUDIANTS AU LIEU D’UN REGROUPEMENT DE VAGABONDS.
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