Dans sa mission d’offrir toutes les opportunités possibles à ses étudiants de se surpasser, Ispric a initié un nouveau concept nommé la Semaine des guests. Pour permettre aux Ispriciens de se connaitre mais aussi de découvrir leur talent caché tout en s’ouvrant au monde. C’est dans cette optique que la Semaine des guests a été initiée.
Avec son ambition d’être la meilleure école pour l’émergence des nations, Ispric initie diverses méthodologies d’enseignement pragmatiques en particulier sur le développement personnel. Guest est un mot anglais qui signifie “invité”. Pendant toute la semaine, les étudiants de la licence I toutes filières confondues ont invité leurs modèles.
C’est un exercice pratique de développement personnel pour permettre aux étudiants de sortir de leur zone de confort mais aussi d’aller à la rencontre de leurs modèles pour bénéficier de l’expertise de ces derniers. Homme ou femme de référence, les guests racontent leur parcours, leur vécu, leur vision pour inciter les apprenants à prendre leur destin en main. Parcours hétéroclites, les guests montrent qu’ils ont parcouru des montagnes de défis pour se hisser au firmament du succès.
Professeur de développement personnel, Oumar Daffé est l’initiateur de la Semaine des guests. Il souligne l’objectif de cette pédagogie. “C’est une semaine de partage d’expériences. Elle nous conduit à la rencontre des personnes qui ont réussi dans un domaine et considérées comme des exemples dans leurs sociétés. La Semaine des guests est un moyen pour nous d’outiller les apprenants afin qu’ils puissent déclencher le processus d’auto construction. En réalité ce module offre la possibilité à chacun d’exister, de s’affirmer et de réaliser son rêve”, dit-il.
La Semaine des guests revêt plusieurs avantages. C’est la phase pratique du développement personnel et l’occasion d’accroitre l’esprit de persuasion des apprenants. Ils doivent être capables de trouver leur guests en le convainquant de l’importance de son parcours pour la communauté estudiantine. Les étudiants sont heureux d’avoir pris part à cette semaine riche en expériences, en anecdotes.
Abdoulaye Sogodogo, étudiant en sciences de gestion, licence I reconnaît que tout être humain a besoin de modèle pour s’épanouir. “La Semaine des guests est une occasion exceptionnelle qui nous apprend à nous découvrir. Elle m’a permis de comprendre que les leaders que nous voyons dans nos sociétés et admirons ont surmonté d’énormes défis pour arriver au sommet du succès. Et j’avoue que tous les guests nous inspirent de par leurs expériences et leadership”, souligne-t-il.
Le choix du guest est guidé par la place, l’impact de la personne sur sa société. Les Ispriciens étaient libres de choisir leurs modèles en fonction de leur vision des choses, voire du monde. Dans un monde en constante évolution, chacun a besoin de se voir dans une figure de réussite pour davantage se surpasser dans la vie de tous les jours.
Oumou Fofana
La journée du livre :
Les Ispriciens s’impliquent
Ispric a servi de cadre pour la toute première journée du livre organisée dans le cadre des activités de fin d’année universitaire par les clubs de lectures de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) de Ispric. Elle avait pour objectif d’offrir un cadre d’échanges aux passionnés du livre autour de thématiques d’actualité.
Le club de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) et le club de lecture partagent une passion commune pour la littérature francophone. Au menu de cette première édition un café littéraire, un concours de lecture et de poésie ont été mis en place. Le café littéraire a permis d’échanger directement avec les écrivains présents. Et Djibril Bah était le premier invité pour parler de son roman “Partir ou périr”. Les échanges entre le romancier et les participants ont duré une heure et l’échange était fructueux. Djibril Bah a salué cette initiative d’Ispric qui, selon lui, arrive à point nommé dans le contexte universitaire marqué par la culture de la transversalité.
“C’est une opportunité inédite qui donne un espace d’intellections aux écrivains et aux lecteurs. Grâce à ces activités ludiques, les apprenants découvrent de nouvelles réalités littéraires et artistiques. Ils renforcent leurs softs kills et accroissent leur curiosité à promouvoir la littérature. J’ose espérer que les deux clubs vont pérenniser ces actions qui animent l’espace universitaire”, affirme-t-il.
Une trentaine d’étudiants ont pris part au concours de lecture et une quinzaine l’ont honoré de leur présence. Avant de débuter le concours, le président du jury a rappelé les critères de sélection des gagnants. Le concours portait sur une page du roman “L’Alchimiste” de Paulo Coelho dont une copie a été remise aux candidats qui l’ont lu à tour de rôle.
Pour le concours de poésie, il n’y avait qu’une seule participante qui a su se distinguer de par son éloquence et ses vers remarquables. Djouldé Sy était si heureuse qu’elle n’a pas manqué de revenir sur une phrase de ses professeurs : “L’apprentissage va au-delà des quatre murs. Des journées comme celle-ci nous permettent d’apprendre, de nous former mais aussi de faire de belles rencontres avec des écrivains, auteurs et même des éditeurs”, témoignera-t-elle.
Oumou Fofana