La reprise des classes du 2 juin, vue par les acteurs

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Au jour J, L’Analyste a approché quelques acteurs de l’administration scolaire et du corps enseignant et leur a posé juste deux questions sur : l’état de la préparation de la reprise des classes et la possibilité de sauver l’année scolaire.

 

Les écoles sont-elles prêtes sur le plan sanitaire et pédagogique ?

IBRAHIM Mady TIMBOLIBA, directeur général de l’ECICA : Oui, l’école est prête pour le redémarrage sur le plan pédagogique car le ministère nous a demandé de repartir les élèves en groupe de 25 donc nous avons fait cette répartition. Ce qui sous entend que cela va engendrer des volumes horaires. Ces volumes horaires ont été repartis entre les enseignants et qui ont pris leur emploi du temps donc sur ce plan l’école est prête pour commencer ce matin.

Sur le plan sanitaire, nous avons reçu des masques pour les élèves et pour les enseignants et nous les avons aussi distribués aux élèves ainsi qu’aux enseignants qui avaient cours ce mardi 2 juin.

Ps : le Directeur général n’a pas voulu se prononcer sur la deuxième question.

Est-ce que L’année scolaire peut être sauvée ?

Ibrahim Mamane Baby, Professeur de droit : Je ne pense pas que l’année scolaire puisse être sauvée parce que le gouvernement n’est pas dans un bon état d’esprits pour appliquer l’article 39. Je pense que  le gouvernement doit revenir en de meilleur Etat d’esprit, de savoir que c’est l’enseignement public qui doit être sauvé et l’enseignement privé ne doit pas exister parce que la Constitution dit que l’enseignement est gratuit.

Mohamed Traore, Professeur de Génie civil à l’Ecica : Je pense que l’année scolaire peut être sauvée si l’Etat s’y met, je pense que l’impossible n’est pas Malien.

Sory Hama, professeur de Math : il est possible de sauver l’année scolaire si on s’y met, l’Etat et les enseignants se mettent ensemble on va à une solution définitive de la crise et on va sauver la nation. Si chacun, des deux côtes, se donne vraiment, ensemble on va trouver la solution. Mais s’il n’y a pas d’ accord entre le syndicat et le gouvernement, je pense que l’année ne peut pas être sauvée.

Ps : les deux derniers intervenants sont des syndicalistes.

Rassemblés par :

Ina SANGARE, stagiaire

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