Pour sauver l’année universitaire, les enseignants du supérieur proposent au gouvernement, le paiement de deux mois d’arriérés de salaires. Avant le ramadan.
La trêve consentie au Chef de l’Etat est arrivée à expiration, le 31 juillet dernier. Elle a été prolongée jusqu’en octobre. Afin de sauver l’essentiel, ou ce qui peut l’être encore : l’année universitaire.
Toutefois, les gens – saignants exhortent le gouvernement à payer leurs deux mois de salaires, gelés pendant la grève. Ou, à tout le moins, un mois d’arriéré de salaire, avant le ramadan, disent-ils.
Selon nos sources, le principe est acquis. Le gouvernement, qui voulait échelonner le paiement des deux mois d’arriérés de salaires, entre septembre et octobre, a fini par accepter la proposition des enseignants. Mais, quand ? Les enseignants l’ignorent. Mais restent confiants, dit l’un d’eux.
Selon nos informations, les enseignants seraient prêts à sacrifier leurs vacances pour sauver l’année universitaire. Ainsi, les cours risquent de se poursuivre jusqu’en octobre. La balle est dans le camp du gouvernement.
Aimé
