Au moment où nous constatons un divorce total entre le peuple malien et ses leaders politiques, certains à la base sont en parfaite symbiose avec leur base. Par ces heureux cas de figure, nous avons déniché Kassim Sidibé, Secrétaire général de la sous section URD de la commune de Sangarébougou et promoteur du complexe scolaire « Fraternité » de la même localité. Fer de lance de la nouvelle race d’homme politique que notre pays à besoin, il a fait de son cheval de bataille, le bien être de ces concitoyens.
Hormis le destin, personne ne pouvait prédire la trajectoire de cet homme épris de paix et de justice. Professeur d’EPS à l’IFPT de Boulkassoumbougou de 1990 à septembre 1995, Kassim Sidibé décida de voler de ses propres ailes à partir de cette date. C’est ainsi qu’il décida à partir de 1995, d’ouvrir le complexe scolaire « Fraternité » à Sarambougou, dans la commune de Sangarébougou. Avec une classe au début, l’établissement qui regroupe aujourd’hui une école maternelle, une école fondamentale, un lycée classique, un lycée technique et une école professionnelle compte 30 salles de classe et emploi 50 personnes permanentes.
Avec pour ambition juvénile de développer sa commune, le jeune footballeur de l’époque tissa des relations qui vont lui permettre par la suite de se lancer dans le grand bain politique. Pour l’enfant de brigo, la politique est un moyen d’accès à la parole. C’est ainsi qu’en 1999, il se présenta aux élections municipales dans la commune de Sangarébougou pour le compte de l’ADEMA. De cette date à nos jours, le promoteur du complexe « Fraternité » est toujours sorti avec une majorité relative. De l’ADEMA à l’URD dont il défend les couleurs depuis 2004, Kassim a toujours été victime d’une coalition contre nature pour ne pas être maire.
Pour justifier cette performance soutenue, l’homme estime qu’il le doit à un service social permanent qu’il apporte à la population de sa commune. En plus de son établissement dont les portes sont grandement ouvertes à tous les démunis de Sangarébougou et environs, Kassim est très actif dans le domaine de l’adduction d’eau à travers les puits à grand diamètre et les forages qu’il met gratuitement à la disposition des populations. La dernière activité en date dans ce domaine remonte seulement à quelques semaines. Il s’agit de la mise à disposition des populations de Sangarébougou plateau d’un forage d’une valeur de 4millions de FCFA par le complexe fraternité.
Pour soulager les parents des défunts, il a organisé les jeunes dans le cadre du creusement des tombes en plus de l’équipement de certaines mosquées matérielles adaptées.
A moyen terme, le promoteur du complexe scolaire « Fraternité » envisage de créer une université dans sa commune. Dans on entendement, il s’agit de soulager les populations de la commune de Sangarébougou du fardeau des transports.
En retour de cette solidarité désintéressée qui le place au centre de toutes les activités importantes de sa commune, les populations de sangarébougou dans leur grande majorité ont décidé de le soutenir à tous les niveaux. C’est pourquoi depuis 2004, l’URD est devenu la 1ère force politique de la commune. Dans son esprit, la politique est l’art de servir et non se servir comme il est coutumier chez bon nombre de nos hommes politiques.
Le soutien à l’équipe de transition
Concernant la situation que vit actuellement notre pays, le secrétaire général de la sous section URD de la commune de Sangarébougou pense qu’au delà des condamnations politiques, qu’il faut soutenir l’équipe de la transition pour le bonheur du peuple malien. En ce qui concerne la crise du nord, Kassim Sidibé lance un cri de cœur à tous nos compatriotes ou qu’il se trouve, afin d’aider nos forces armées et le gouvernement de transition à récupérer le territoire occupé pour soulager la souffrance de nos frères du nord. De son côté, il se dit prêt à mettre son établissement à la disposition des enfants victimes de la situation du nord sans contrepartie.
Pour lui, la priorité de tout malien doit être l’unification du Mali afin que tous les chefs de famille puissent regagner leur domicile dans la quiétude.
Pour sortir de cette crise, Kassim Sidibé appelle la classe politique à la compréhension, à l’unité d’action autour de notre armée afin que le capitaine Sanogo et le premier ministre de la transition puissent hisser le drapeau du Mali à Kidal, Tessalit ou encore Aguelhok.
Lamine Diallo
Bravo Mr Kassim si tous les fils du pays pouvaient suivre ton exemple
le developpement souhaite serait sur le bon chemin.
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