Cette année, les circonstances de prestation de serment et la nomination du premier gouvernement d’IBK aurait motivé le report de la commémoration de la journée internationale de l’Alphabétisation à la date réelle du 8 Septembre dernier. C’est finalement le 26 septembre qu’à eu lieu la célébration de cette journée au CICB (Centre International de Conférence de Bamako). Elle était placée, sous la présidence du ministre de l’éducation de l’alphabétisation et des langues nationales, Mme Togola Jacqueline Nana, assistée des ministres de la fonction publique Bocar Moussa Diarra, de la culture Bruno Maiga, de l’urbanisation et de la ville Moussa Mara, de l’action humanitaire Amadou Konaté et de l’enseignement supérieur Moustapha Dicko en plus du représentant résident de l’UNESCO au Mali.
Selon le chef de bureau de l’UNESCO au Mali, « L’alphabétisation est un droit et un moteur fondamental du développement humain. Elle ouvre la voie de l’autonomie, de l’acquisitions des compétences, de la pleine expression de la culture et de la pleine participation à la société ».
Et d’ajouter que «l’alphabétisation est la clé de l’acquisition des connaissances, des savoirs être, savoir faire, et savoir vivre ensemble qui fondent la citoyenneté moderne. Elle est plus que jamais la pierre angulaire de la paix et du développement au 21eme siècle ».
Simplement par ce que selon les dires du représentant résident de l’UNESCO, le Mali se classe au 22ème rang sur 28 pays Africains par indice de l’éducation pour tous.
A ce propos, le ministre de l’éducation de l’alphabétisation et des langues nationales, Mme Togo Jacqueline Nana dira : « Malgré les efforts importants consentis par l’Etat et les partenaires au développement, force est de reconnaitre que la majorité de la population malienne demeure encore analphabète et les femmes en constituent le gros lot. A cela s’ajoute cette forte tendance au rajeunissement de la population, aggravant ainsi les difficultés d’accès au système éducatif formel et confirmant la pertinence de la recherche d’alternatives éducatives ».
Et de poursuivre : « Ainsi, avec la mise en œuvre du PRODEC, une place prépondérante est désormais faite à l’éducation non formelle en général et à l’alphabétisation en particulier ».
Mme la ministre a surtout martelé que « l’approfondissement de notre démocratie et de notre politique de décentralisation est tributaire de la promotion de l’éducation non formelle en générale et de l’alphabétisation en particulier, condition sine qua non pour impliquer et responsabiliser davantage les populations à la base dans le processus de développement du pays ».
C’est la raison pour laquelle le thème choisi cette année répond aux aspirations du moment à savoir « alphabétisation, décentralisation et paix pour un développement durable », a-t-elle conclu.
Lassa