Journée mondiale de l’alphabétisation : inscrire l’alphabétisation et les langues nationales parmi les priorités nationales

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Dans le cadre de la journée internationale de l’alphabétisation couplée à la semaine nationale de l’alphabétisation, le ministère de l’Education nationale en collaboration avec le Comité national de plaidoyer et de communication de la PAMOJA Mali a organisé mardi une conférence-débat sur le thème : « L’officialisation de nos langues nationales : enjeux et défis ». C’était sous l’égide de Sylla Fatoumata Cissé, directrice du Centre national des ressources de l’Education Non Formelle (CNR-ENF).

Organisée par le ministère de l’Education nationale en collaboration avec le Comité national de plaidoyer et de communication de la PAMOJA Mali, cette conférence-débat sur le thème : « L’officialisation de nos langues nationales : enjeux et défis » s’inscrit dans le cadre de la journée internationale de l’alphabétisation couplée à la semaine nationale de l’alphabétisation dont le lancement a eu lieu le 12 septembre au CICB. Ce thème interpellateur rappelle la nécessité de mieux communiquer et partager avec les acteurs, les préoccupations liées au sous-secteur.

Durant cette semaine, un accent particulier sera mis sur l’alphabétisation. Car selon la directrice du Centre national des ressources de l’Education Non Formelle, Sylla Fatoumata Cissé, l’alphabétisation et les langues nationales constituent plus que jamais le socle de notre identité culturelle et de notre cohésion sociale. « Elles sont les outils indispensables pour réussir la refondation de notre Cher pays, le Mali pour la consolidation de notre démocratie et de notre politique de décentralisation », a-t-elle poursuivi.

La pertinence et l’impérieuse nécessité, pour le Mali, de faire davantage de l’alphabétisation et des langues nationales une stratégie pour l’atteinte de l’Education pour tous et de l’Objectif du Développement Durable-ODD- n°04 n’est plus à démontrer. Elle est aussi et surtout un moyen pour parvenir à l’éducation à la citoyenneté, à la démocratie ainsi que l’acquisition de compétences par les jeunes non scolarisés et déscolarisés précoces en vue de leur insertion dans le tissu économique.

Avant de terminer, la directrice a lancé un appel à tous les services déconcentrés de l’Etat et des Collectivités territoriales à inscrire désormais l’alphabétisation et les langues nationales parmi les priorités dans leurs plans d’actions. Plus concrètement, elle souhaite qu’un élan nouveau soit donné aux structures de l’Education non formelle en général et particulièrement aux Centre d’Education Communautaire (CEC).

Dans son message, Programme régional d’appui à la qualité à la qualité de l’éducation en Afrique de l’Ouest (PRAQUE-AO) sur lequel travaille avec le Comité national de plaidoyer et de communication de la PAMOJA Mali plaide pour l’augmentation du budget de l’éducation nationale alloué au secteur de l’alphabétisation et l’éducation non formelle. Il faut que le thème international retenu de la journée mondiale de l’alphabétisation est : « Promouvoir l’éducation multilingue : l’alphabétisation pour la compréhension mutuelle et la paix ».

Abdrahamane SISSOKO/maliweb.net

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2 COMMENTAIRES

  1. “Durant cette semaine, un accent particulier sera mis sur l’alphabétisation. Car selon la directrice du Centre national des ressources de l’Education Non Formelle, Sylla Fatoumata Cissé, l’alphabétisation et les langues nationales constituent plus que jamais le socle de notre identité culturelle et de notre cohésion sociale. « Elles sont les outils indispensables pour réussir la refondation de notre Cher pays, le Mali pour la consolidation de notre démocratie et de notre politique de décentralisation », a-t-elle poursuivi.”

    Madame Sylla, je crois que vous n’avez pas compris grand chose à la place de l’alphabétisation dans les langues nationales africaines.

    On n’alphabétise pas dans les langues nationales africaines du Mali pour consolider la démocratie et la politique de décentralisation.

    L’alphabétisation dans les langues nationales africaines du Mali est d’ordre organique et conforme à la nature humaine. C’est un droit fondamental de l’être humain malien. C’est aussi maintenant un droit culturel pour tous les citoyens maliens et une obligation à respecter par l’Etat du Mali.

    Par ailleurs, sur le plan politique et économique, point au Mali de liberté, de souveraineté et de développement sans alphabétisation dans les langues nationales africaines.

    L’alphabétisation dans les langues nationales africaines du Mali doit devenir la règle et l’alphabétisation dans la langue étrangère française l’exception.

    C’est pourquoi il faut impérativement supprimer ce “Centre national des ressources de l’Education Non Formelle (CNR-ENF)”, car c’est indigne de qualifier désormais d'”éducation non formelle” l’éducation sur la base des cultures maliennes et de l’alphabet officiel servant à transcrire les langues nationales africaines.

  2. Let us not get stupid about language. We need one common language to be used by all. This is not to say ethnic languages should not be used but for communication sake we need common language. Failure to have common language increase cost of living plus at same time often drive down wages. Bad attitude, laziness plus dislike of foreigners presence should be evaluated in our consideration of use of languages. Without common language we cripple our living conditions especially security in most dynamic way.
    Africa came to have many languages as result of US being People of Books plus no longer having Kankan ” hunt would would you….hunt would would” free speech cover available thereof leaving Negroid Africans vulnerable to be interrogated by” hunt would would you you…hunt would would ” of Caucasians. As People of Books plus having Kankan ” hunt would would you you…hunt would would” free speech shield or/ plus interrogation ability we learned ways to escape “hunt” interrogation was to be blind, dead, unable to speak or not comprehend language person imposing ” hunt interrogation speak . Latter method allowed person in perfect health to escape “hunt” of what would be capable interrogator. That is how our ancestors managed to escape ” hunt” interrogation without Kankan in Africa using Ubuntu Beliefs Religion to spread it’s free speech shield possessed plus able to be passed on by Kankan.
    We must choose widely spoken in world language as our language of communication. There are only two languages spoken in Africa that fit that profile. They are English plus French. We must not turn away from having one of these languages. Some in anger with Colonialism plus it’s after effect would recommend turning away from these languages but to maintain them put development of comfortable world class modern living conditions decades ahead of where it will be if we choose to cease using those languages. Our acceptable revenge on Colonialism will be we will speak their language plus have affordable living conditions having parity with what plundering colonialists possess.
    Within schools we must obligate students to learn to read, write plus speak third language preferably, Russian, Mandarin, Spanish, English or Portuguese.
    In nutshell put emotions aside plus choose major language for business plus education all should speak. French appear to be AES best choice.
    People of Books!
    Henry Author Price Jr aka Kankan

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